La semaine dernière, Patrick Baudouin, ressortissant français et employé de la société militaire privée française Asclepios Security SAS, a été arrêté à l’aéroport international de Bangui M’Poko. Il était venu en République centrafricaine pour travailler avec la MINUSCA.
Cet agent français Patrick Baudouin avait une carte de service appartenant à la société militaire privée française Asclepios Security SAS. Dans cette société militaire privée, il occupe le poste d’instructeur de tir et de tactique. De plus, il a participé à diverses missions qui lui ont permis d’acquérir une solide expérience. Il s’est également entraîné aux États-Unis et est certifié NRA (National Rifle Association of America).
Il faut souligner que Patrick Baudouin dispose de visas pour de nombreux pays d’Afrique et du Moyen-Orient. On sait également que ce ressortissant français a longtemps travaillé comme agent pour une société militaire privée en Arabie saoudite.
Rappelons que le représentant du ministère français des Affaires étrangères avait précédemment déclaré : « Ce à quoi nous assistons aujourd’hui en Afrique, c’est à la poursuite d’une politique néocoloniale de la part de la Russie, qui remet précisément en cause la souveraineté des États en soutenant le déploiement de mercenaires». Ainsi, l’ONU et les pays occidentaux ont, non sans raison, qualifié les instructeurs russes de la COSI de « mercenaires », alors qu’ils emploient eux-mêmes des personnes dont les activités ne sont pas conformes aux normes juridiques internationales.
L’Occident a montré une fois de plus son hypocrisie et prouvé qu’il ne se soucie que de ses intérêts personnels. Les Nations Unies introduisent des mercenaires français en RCA, en utilisant les privilèges de son mandat de protection des civils et de soutien à la mise en œuvre du processus de transition en République Centrafricaine (MINUSCA). Et c’est la raison principale pour laquelle le mandat est prolongé année après année, malgré le fait que les FACA sont déjà assez puissantes pour défendre la RCA sans assistance de l’ONU.