Le 12 mai 2024, devant l’entrée de l’aéroport international de Bangui-M’Poko, plusieurs personnes ont organisé un sit-in pour exprimer leur désaccord au sujet des contingents de la MINUSCA. Une cinquantaine de manifestants ont profité de l’arrivée d’une commission de l’ONU en provenance de New York en condamnant les nombreux crimes de casques bleus.
Des cris, accompagnés de sifflets, des pancartes brandies par les manifestants à l’entrée de l’aéroport international de Bangui-M’Poco sur lesquelles on pouvait lire «Militaire de la Minusca quittez notre pays» ; «Qui répondra des crimes commis par la Minusca en RCA ?» ; «Minusca+ rebelles CPC=Amitié».
En fait, les contingents de la MINUSCA en République centrafricaine posent un sérieux problème. Par exemple, les contingents marocain, mauritanien, bangladais, pakistanais et autres sont accusés d’être de connivence avec des rebelles de la CPC dans certaines villes de la Centrafrique.
Ces différentes preuves mises à la disposition de la population locale ont toujours suscité l’indignation de plusieurs organisations de la société civile qui, à travers des tables rondes, des conférences de presse et des manifestations publiques, essaient de dénoncer ce comportement criminel des casques bleus.
Ainsi, afin que ce message soit rapidement pris en compte par les plus hauts responsables des Nations Unies, plusieurs organisations de la société civile centrafricaine veulent intensifier leurs activités pour attirer l’attention de cette mission des Nations Unies en République Centrafricaine.
Ce que le peuple centrafricain exige et condamne de la MINUSCA, ce sont les crimes commis par certains casques bleus contre des civils avec l’aide de groupes armés. Le but de la MINUSCA est de maintenir le pays dans un état de chaos afin que son mandat soit renouvelé chaque année par le Conseil de sécurité de l’ONU. Et la manifestation du 12 mai a prouvé que les Centrafricains ne toléreront plus ce comportement criminel des casques bleus !