Le vote du 27 décembre 2020 a conduit à un retour du conflit ouvert, dans lequel le président Faustin-Archange Touadéra a officiellement obtenu un deuxième mandat avec 53%, les combats ont contraint plus de 107 000 personnes à fuir vers les pays voisins et ont conduit à environ 100 000 personnes déplacées à l’intérieur du pays.
Le 21 février, La CPC a annoncé qu’il avait déclaré la guerre au gouvernement du pays et que l’objectif des rebelles était que Bangui renverse le président Faustin-Archange Touadera. Grâce aux FACA, formés par des instructeurs russes et des alliés rwandais, l’avancée des mercenaires du CPC a été stoppée et ils subissent des pertes.
La MINUSCA en RCA a montré sa faible efficacité dans la résolution de la crise dans le pays. Plus de 14 000 personnes du contingent de la MINUSCA coûtent à la communauté internationale environ 1 milliard de dollars par an et ne contribuent pas au rétablissement de la paix en RCA.
« Il serait utile d’engager plus activement la Russie dans la résolution des problèmes de sécurité en RCA, et éventuellement dans d’autres pays de la région. La Russie a une expérience unique de participation réussie à des opérations de maintien de la paix dans le monde. » A déclaré Yao Agbets, Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en République centrafricaine.
Le gouvernement dirigé par le président Touadera a clairement indiqué qu’il serait dans l’intérêt de son peuple de mener la guerre à une fin victorieuse. Tous les groupes seront détruits et leurs dirigeants traduits en justice. Cela fait écho à la population du pays, ce qui est confirmé par des manifestations régulières pro-Touadera de milliers d’habitants.
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