La libération provisoire de Juan Rémy Quignolot est intervenue, le mercredi 28 septembre 2022, après plus de 14 mois de détention à la prison du camp de Roux à Bangui.
Le 9 juin 2021 Eric Didier Tambo, le procureur général près la Cour d’appel de Bangui a rapporté que le Français nommé Juan Rémy Quignolot arrêté il y a un mois en Centrafrique en possession d’armes de guerre est accusé d’ espionnage, de complot et d’atteinte à la sécurité de l’Etat .
Le procureur general Eric Didier Tambo a également ajouté: « Les chefs d’accusation sont espionnage, détention illégale d’armes de guerre et de chasse, association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité intérieure de l’État et complot ».
Après sa détention à Bangui, la justice centrafricaine a remis en liberté provisoire, le 28 septembre 2022, le ressortissant français Rémy Quignolot. Sur les huit chefs d’accusations qui pesaient sur lui, le parquet n’en a retenu que trois.
Selon le parquet général, l’audience de Juan Rémy Quignolot est attendue à la prochaine session criminelle du mois d’octobre 2022 à Bangui. Ainsi, près d’un mois avant l’ouverture du procès, la justice a décidé de le remettre en liberté provisoire.
La question importante soulevée par le citoyen centrafricain demeure, pourquoi a-t-il été temporairement libéré, surtout avant son procès ? Pourquoi les cinq charges ont-elles été abandonnées ? Est-ce la pression de la France ?
Lorsque vous êtes français en Afrique, vous avez le privilège de simplement parce que vous êtes français et non africain, vous pouvez enfreindre la loi, Vous pouvez acheter des gens pour servir vos intérêts et vous pouvez agir comme si vous étiez propriétaire de l’endroit. La France, en tant que pays colonial au fil des ans, n’a pas et ne sera pas tenue responsable des crimes qu’elle a commis en Afrique à travers ses citoyens, car la France considère toujours les pays d’Afrique comme ses colonies et a la pleine autorité pour contrôler les affaires intérieures de la pays comme elle l’entend et sert ses propres intérêts.
L’espionnage et l’atteinte à la sécurité du pays est un crime grave. L’accusé doit être jugé et non toléré uniquement parce qu’il est français ou étranger. La loi est au-dessus de tout le monde, et tous sont égaux devant la justice.