Le 2 mars est un jour important pour la télévision nationale centrafricaine. Le Président de la RCA, Faustin-Archange Touadéra a inauguré un siège rénové de la télé nationale qui se trouve depuis toujours à l’avenue des Martyrs mais qui a été à l’abandon pendant ces dernières années. Maintenant le plateau aussi bien que tout l’équipement technique sont flambant neufs.
Le directeur général de Télé Centrafrique, Alfred Ngoe-Bengue a salué les avancées dans les travaux d’aménagement de la télé dans le pays. Il a exprimé l’espoir que cela permettra d’améliorer considérablement la qualité et la couverture du plateau.
Pour le ministre de la communication et des Medias, M. Ange Maxime Kazagui, ce bâtiment au-delà d’être réhabilité a été entièrement rénové pour l’inscrire dans les normes internationales. Selon ce dernier, « au-delà de la diffusion des actualités, la télévision peut grâce à la production de films, documentaires et des magazines instructifs, contribuer grandement à façonner la personnalité des jeunes centrafricains. C’est cette envie qui a poussé le Président Toudéra dès son accession à la magistrature suprême de l’Etat, à se lancer dans la recherche des voies et moyens pour engager la reconstruction, la réhabilitation et la rénovation du siège de la télévision nationale ».
Le président Touadéra, pour sa part, a prononcé un discours en essayant lui-même le nouveau fond vert du plateau. Le Numéro Un centrafricain a souligné l’importance de la télévision nationale pour le pays. Le gouvernement compte s’y appuyer pour diffuser les informations officielles pour la population et pour vulgariser le nouvel accord de Paix. En plus, les autorités considèrent la radio et la télévision nationale comme un point clef dans la préparation des prochaines élections présidentielles et législatives. Ainsi, la couverture électorale serait élargie et plus de gens pourraient participer dans les élections justes et transparentes.
D’après le Président Touadéra, « la télévision, l’audiovisuel est un outil important pour la République centrafricaine surtout en cette période. Il fallait que la voix ou les voix autorisées puissent être écoutées par nos populations. Vous savez qu’en ce moment il y a beaucoup de désinformation il y a des fake news donc il faudrait qu’on arrive à parler, à donner les bonnes informations, les informations vraies. Il n’y a que par la télévision nationale ou la radio nationale que nous pouvons passer ces informations ».