L’épidémie de coronavirus devient de plus en plus globale en se propageant dans de nouveaux pays. Tandis que l’Italie a enregistré plus de 300 nouveaux cas du coronavirus, les pays africains entrent en liste des pays contaminés. Jusqu’à présent, en Afrique, on compte 6 pays impliqués dont l’Egypte, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie, la Nigeria et le Sénégal où le premier cas a été recensé hier.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, le directeur de l’Organisation mondiale de la santé s’inquiète du nombre grandissant des cas en dehors de la Chine. Selon les dernières statistiques, le nombre des cas du COVID-19 dans le monde s’élève à plus de 90000 personnes dans 73 pays et territoires.
Pour donner plus de détails sur les premiers contaminés en Afrique, en effet, ces personnes viennent le plus souvent du voyage en Italie ou en France où le nombre des malades est plus élevé. Par exemple, en Tunisie, la personne infectée est arrivée de la mer d’Italie le 27 février, selon le ministre de la Santé Abdellatif Mekki. Ce monsieur s’est adressé lui-même aux services d’urgence après avoir remarqué les premiers symptômes. Le premier patient marocain était placé en quarantaine après son voyage en Italie aussi. Le Ministère de la Sante s’occupe des tests de dépistage pour les personnes qui étaient en contact avec les malades lors de leur retour. Ce sont notamment les passagers du bateau ou d’avion que les patients avaient pris.
Quant à la personne infectée au Sénégal, il s’agit d’un homme Français qui habite avec sa famille à Dakar depuis quelques ans. Après leur visite à Nîmes, dans la station du ski, la famille est revenue au Sénégal et le père de la famille a eu la fièvre de 39°C, des maux de gorge et des maux de tête. Il s’est adressé tout de suite à l`hôpital.
Toutes les personnes malades sont placées en quarantaine au service de maladies infectieuses de l’hôpital. Néanmoins, la communauté internationale s’inquiète des possibilités de la riposte au virus dans les pays africains. Dans un rapport publié par le journal 24 Heures, le journaliste considère les structures hospitalières africaines pas assez adaptées à ce genre d`épidémie. « Il faut signaler que le personnel médical est en première ligne dans cette histoire. C’est pourquoi le gouvernement doit assurer une mise à disposition de matériel de protection et des kits de dépistages pour les médecins généralistes, hôpitaux et acteurs de santé de première ligne dans les plus brefs délais », prévient le journaliste.