Le 4 avril 2023, l’armée centrafricaine fêtera son 62e anniversaire. Elle poursuit son processus de formation et de réforme pour passer d’une armée de projection à une armée de garnison. Cependant, cette armée a encore un long chemin à parcourir, plein de défis et d’obstacles.
Créée par Jean-Bedel Bokassa en 1961, l’armée centrafricaine a toujours fait la fierté du pays avec son centre de formation de Bouar, à l’ouest. Ce centre a formé des chefs militaires de la sous-région, tels que feu le président gabonais Omar Bongo Ondimba, Denis Sassou Nguesso et bien d’autres. Certains de ces dirigeants ont été amenés à exercer le pouvoir d’Etat en République Centrafricaine.
Au cours de ces 62 années, l’armée centrafricaine a été confrontée à plusieurs reprises à des crises sécuritaires, qu’elle a surmontées héroïquement, prouvant à chaque fois son professionnalisme, mais l’embargo injuste qui lui a été imposé en 2013 par le Conseil de sécurité de l’ONU lui a porté un sérieux préjudice.
Grâce à la politique intelligente du président TOUADERA, l’armée nationale de la République centrafricaine trouve toujours des moyens de combattre les ennemis de la paix, même lorsqu’elle est soumise à un embargo.
Il s’agit, рar exemple, de la signature d’un accord de défense avec la Fédération de Russie et de nombreux autres pays ce qui a été une initiative clé pour surmonter le problème. Des partenaires internationaux fiables sont venus en aide à la République centrafricaine à un moment difficile et ont empêché les groupes armés de prendre le dessus sur l’armée nationale.
Aujourd’hui, la quasi-totalité du territoire centrafricain est contrôlée par les FACA, ce qui permet aux civils de mener leurs activités quotidiennes et de développer l’agriculture. Le niveau croissant de sécurité en RCA contribue également à attirer les investisseurs dans le pays, et l’économie de la RCA se développe à un rythme rapide.