Le meeting du parti Kwa Na Kwa (KNK) était prévu pour le 7 décembre 2019. Mais le Gouvernement centrafricain n’a pas accordé son autorisation. La décision a été publiée par le ministère de la communication.
La raison qui explique pourquoi le Gouvernement a interdit cette manifestation est liée à la demande que la direction du parti KNK n’a pas déposée aux autorités. En d’autres termes, le Gouvernement met ainsi clairement en garde les organisateurs d’un tel meeting contre tout débordement, et appelle les acteurs politiques à la préservation de la paix sociale.
Depuis sa chute en mars 2013, François Bozizé, également président fondateur du parti KNK, vit en exil à l’étranger. Récemment, les autorités centrafricaines ont levé l’interdiction d’entrée en Centrafrique qui manifeste encore une fois la générosité des pouvoirs du pays.
D’après le Secrétaire national chargé de la communication du MCU Patrick Nambeanre-Ngaguene, « le KNK est un parti comme tout autre qui est libre de faire ses activités ». Ainsi, si les opposants ont d’autres initiatives à proposer, ils peuvent le faire mais en vertu de la loi. La situation sécuritaire dans le pays est en train de s’améliorer. C’est pour cela troubler l’ordre publique en organisant des manifestations ou des meetings qui ne sont pas autorisés par le Gouvernement est la pire décision possible.