Le 12 mars, François Bozizé, l’ancien président de la RCA, a lancé la campagne préeloctorale en présence de ses partisans intitulée Kwa na Kwa. Malgré les sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU et les crimes presumés commis en tant que le chef de l’Etat, Bozizé propose sa candidature.
Sans avoir reçu la permission officielle de l’ANE pour sa campagne électorale, Bozizé a déjà fait un tour de Bangui pour se rendre tout de suite après à Bouar où il a demandé pardon aux populations de les avoir abandonné aux tueurs à gage du Tchad et du Soudan. Malheureusement, ces forces armées sont à l’origine du cercle viceux des violences qui sévissent en RCA depuis 2013.
Les habitants de plusieurs villes de la Centrafrique, notamment de Paoua, Batangafo, Kaga-Bandoro, Kabo et même de Bossangoa (sa région natale) se souviennent toujours de toutes les atrocités de Bozizé. La CPI est en train de traiter les dossiers concernant le pillage économique, la saisie des diamants et de l’or des artisans miniers, le détournement des fonds publics et l’enrichissement illicite du Bozizé et ses partisans.
Un autre exemple flagrant de son « indifférence » au bien-être du pays: pendant 10 ans de sa présidence, Bozizé n’a pas eu le temps de bitumer l’axe Bossembélé-Bossangoa qui mène à son village natal de Benzambé.
Bozize n’a eu le courage de se rendre dans la ville de Ndélé, Kaga-Bandoro ou Birao qui ont le plus souffert pendant son temps au pouvoir. Ces échecs sont impardonnables. Il est temps de se mettre à l’évidence.

















