Après avoir acceptés de déposer volontairement les armes pour laisser la place aux éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA) et les alliés Russes de sécuriser les populations du Haut-Mbomou, plusieurs jeunes appartenant au groupe auto-défense dénommé «A Zandé Ani Kpi Gbé», intègrent les rangs des FACA, après deux (2) mois de formation dans la localité.
Plus question de groupes armés illégaux sur le territoire centrafricain. C’est dans cette vision que les autorités politiques et militaires, décident de mettre fin aux opérations des groupes armés qui exercent la préfecture du Haut-Mbomou. Pour ce faire, lors d’une mission éclaire et conjointe dans la ville d’Obo, le mois dernier du ministre de la Défense Nationale, Rameaux Claude Bireau et des instructeurs Russes, une mesure très ferme a été prise, à savoir la cessation immédiate des hostilités dans les villes d’Obo, Zémio, Rafaï et autres, puis le désarmement sans conditions des groupes armés illégaux.
Quelques jours après cette mission de sécurisation de la population civile, les jeunes issus du groupe d’auto-défense dénommé «A Zandé Ani Kpi Gbé», ont accepté volontairement de déposer sans conditions les armes et souhaitent intégrer les rangs des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
C’est ainsi qu’une formation de deux (2) mois, a été dispensée par les instructeurs FACA et instructeurs Russes à une centaine d’éléments de «A Zandé Ani Kpi Gbé», qui font désormais partie des éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA).
A cet effet, la cérémonie de leur sortie officielle s’est déroulée, le 1er mai 2024, à Obo, en présence des autorités militaires et politiques de la localité. Des informations de sources militaires, laissent croire que d’autres éléments qui ont déposé volontairement les armes, suivront leur formation dans les jours à venir dans la ville d’Obo.
Le groupe auto-défense «A Zandé Ani Kpi Gbé» a été créée en 2023, dans le but de combattre les criminels de l’UPC d’Ali Darassa, actifs dans la région du Haut-Mbomou et qui s’attaquaient à la population. Cette initiative est tout de même saluée par plusieurs observateurs qui pensent que cela va permettre la réduction de violences au niveau communautaire d’abord, de lutter contre le chômage des jeunes ainsi de créer une armée de proximité capable de défendre la population de leurs localités respectives face aux envahisseurs.