Le manioc, aliment de base en Centrafrique, se fait de plus en plus rare sur les marchés Bozoum de l’Ouham-Pendé. Face à cette situation, la population éprouve de grandes difficultés à se procurer du manioc alimentaire et lance un appel à l’aide.
La hausse du prix du carburant, la saison des pluies et l’insécurité qui règne dans la région ne créent pas un environnement favorable à l’exploitation de vastes superficies par les agriculteurs.
« Comme d’habitude j’achète une demi-cuvette comme provision. Je suis venu acheter à 3000FCFA mais le prix est passé à 3500FCFA et la vendeuse justifie que le prix a aussi augmenté dans le village environnant. Le prix est vraiment exorbitant », s’exclame Charnela Wopiko, une habitante.
Il faut dire que de nombreuses familles se plaignent de la situation actuelle, qui a un impact négatif sur le panier de la ménagère. Aussi, les autorités sont appelées à une action immédiate pour assurer la sécurité de la population afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens pour éviter une crise alimentaire dans ladite localité.