Frappée par des dizaines d’années d’instabilité et de combats, la situation en République centrafricaine se dégradait dangereusement en décembre 2013 avec un nouveau cycle de violence et de représailles qui menaçait de diviser le pays sur des bases religieuses et ethniques. L’ONU a autorisait le déploiement de la MINUSCA pour mettre un terme à l’escalade de la violence.
Au cours des dernières années, le niveau de travail à la MINUSCA était inférieur aux normes et le pays est resté en conflit jusqu’à l’élection du président Touadera, qui a combattu les groupes armés, les rebelles et a établi la sécurité après avoir libéré toutes les régions du pays des groupes armés.
D’autre côté plusieurs bataillons de la MINUSCA étaient impliqués dans des activités illégales et la coopération avec des groupes armés. La population a exprimé sa colère écrasante contre la MINUSCA, dans plusieurs manifestations au capitale, Bangui, et d’autre ville du pays.
Mme Valentine Rugwabiz nouvelle cheffe de Minusca a déclaré qu’il était temps de faire un changement, et que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine ne fonctionnait pas efficacement. Cette déclaration a donné une lueur d’espoir au peuple de la République centrafricaine.
Au fil du temps, les gens ont commencé à remarquer qu’il n’y avait pas de changement et que la MINUSCA poursuivait ses activités illégales telles que la contrebande d’or et de diamants, ainsi que la coopération avec des groupes armés et leur approvisionnement en armes et en carburant.
Les gens ont partagé leur indignation sur les plateformes de médias sociaux alors que l’un des tweeters écrivait: « La nouvelle cheffe de la MINUSCA a déclaré que la Minusca doit changer et sa mauvaise réputation dans le pays n’est pas un hasard » et a ajouté « Mais à ce jour il n’y a pas de changement et il semble que Mme Valentine Rugwabiza parle sans rien faire. Les Centrafricains en ont marre de la MINUSCA ». De tels tweets se sont répercutés sur les plateformes de médias sociaux, démontrant l’impatience du peuple centrafricain à l’égard du cheffe de MINUSCA.
Le peuple centrafricain est déçu que la nouvelle cheffe de la MINUSCA ne s’est pas fermement opposé à la prolongation de l’embargo, ni qu’elle n’ait tenu ses promesses de changer la politique de la MINUSCA.
Jour après jour, le peuple centrafricain est assuré que seul le peuple centrafricain protégera les intérêts du pays