La réputation de ces soldats de la paix des Nations Unies reste très douteuse depuis plusieurs années. En effet, elle est ternie par toute une série de scandales de viols et autres exactions dans plusieurs pays, comme en Centrafrique, au mali ou encore en République Démocratique du Congo.
Les casques bleus de L’Onu en centrafrique – Minusca.
L’on se souvient du témoignage poignant recueilli par Human Rights Watch en 2016 en Centrafrique, une femme de 18 ans avait déclaré que fin 2015, s’étant rendue dans la base située à proximité de l’aérodrome et où étaient stationnées des casques bleus de l’Onu, pour y chercher de la nourriture ou de l’argent, ces dernier l’avaient emmenée de force dans la brousse où ils lui avaient fait subir un viol collectif.
« Je ne voulais pas avoir de rapports sexuels avec eux, mais quand je me suis rendue dans leur base, ils m’ont emmenée dans la brousse », a-t-elle déclaré. « Il y en avait trois sur moi. Ils étaient armés. Ils m’ont dit que si je résistais, ils me tueraient. Ils m’ont prise l’un après l’autre.»
Un cas parmi tant d’autres, qui révèlent le visage hideux des missions de maintien de la paix de l’ONU dans le monde. Par ailleurs, plusieurs victimes ont déclaré avoir eu des rapports sexuels avec des casques bleus en échange de nourriture ou d’argent, compte tenu du conflit qui perdurait et la situation sécuritaire très instable à cette époque – avant l’arrivée des russes.
La Mission de Maintien de La Paix au MaLi – La Minusma
Au Mali également, même son de cloche. Des Casques bleus des Nations Unies selon les rapports, ont violé ou exploité sexuellement plusieurs filles, pour la plupart des mineures. Celles-ci ont subi des viols collectifs.
En 2013, alors qu’elle venait d’être créée, la Minusma a fait parler d’elle au Mali. Une femme avait révélé avoir été violée par plusieurs soldats de la mission onusienne. A l’époque, quatre d’entre eux avaient été placés en détention à la suite de ces révélations.
Au fil des années, plusieurs soldats de l’Onu ont été accusés d’abus sexuels et de mauvaise conduite envers une femme.
Cas de la Monusco en RDC
En 2017, un scandale éclate en RDC concernant les casques bleus de l’Onu. L’une des affaires concernait un observateur militaire à Kisangani. Ce dernier aurait abusé d’une fille mineure.
Deux autres cas ont impliqué des fonctionnaires internationaux de la mission onusienne pour abus sexuels et exploitation sexuelles. Par ailleurs, quelques années auparavant, entre décembre 2004 et Août 2014, pas moins de 140 cas d’abus sexuels impliquant des casques bleus ont été recensés. En 2009, à la suite de plainte de victimes (10 cas d’abus sexuels de viols et de pédophilie). Quatre soldats marocains, ont été incarcérés.
D’autres cas au burkina faso en juin 2015, deux soldats français sont suspendus de leurs fonctions après des accusations d’abus sexuels sur deux enfants pendant une mission de maintien de la paix au Burkina Faso.
En Haïti en 2011, plusieurs casques bleus de la mission de stabilisation en Haïti ont été filmés en train de violer un jeune homme de 18 ans. La vidéo, prise avec un téléphone portable, a ensuite été diffusée sur internet. Quatre casques bleus uruguayens ayant participé au viol sont identifiés et le chef du contingent uruguayen de la Minustah est immédiatement relevé de ses fonctions.
En côte d’ivoire en 2010, des allégations de rapports sexuels entre des soldats béninois et huit jeunes filles, en échange de nourriture, ont été révélées. En 2009, des Casques bleus marocains étaient reconnus coupables de viols, de pédophilie et autres abus sexuels avant d’être renvoyés dans leur pay
Les peuples du continent sont de plus en plus en colère contre ces violations répétées contre les forces de maintien de la paix, espérant que le Conseil des Nations Unies reconsidère ces actes inhumains.