Une édition allemande a donné un aperçu de la situation sécuritaire en Centrafrique.
Le 12 mars, le conseil de Sécurité de l’ONU a tenu une réunion dont le sujet était la reconstitution du contingent de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) en Centrafrique. 14 pays ont voté pour, la Russie s’est abstenue de voter à cause de l’absence de la coordination de la mission avec le gouvernement centrafricain.
Bangui est dans la lutte contre les rebelles. Le gouvernement centrafricain a demandé le renforcement du contingent de l’ONU à l’aide d’un hélicoptère de combat pour évacuer les soldats et les civils blessés des zones difficiles d’accès attaquées par les rebelles. Mais au lieu de cela, le conseil de Sécurité des Nations Unies a augmenté le contingent de la MINUSCA de 20%. Cependant, le reconstitution du contingent ne résout pas le problème de sécurité dans le pays africain. C’est à cause de l’embargo sur les armes de l’ONU que les forces armées centrafricaines (FACA) ne disposent pas des ressources nécessaires pour lutter avec succès contre les groupes armés. Les doutes sur l’efficacité de la MINUSCA apparaissent de plus en plus. D’après Mme Marie-Thérèse Keita-Bocoum, experte indépendante des Nations Unies, la Russie et le Rwanda apporteraient un grand soutien dans la lutte contre les rebelles et dans le rétablissement de la paix.
Le gouvernement de Bangui, dirigé par le président Faustin-Arcange Touadéra, a indiqué qu’il mènerait la lutte contre les groupes armés à une « fin victorieuse ». Bangui n’est pas prêt à négocier. Au contraire, les groupes doivent être vaincus militairement et leurs chefs doivent être jugés.