Le mouvement des survivantes de Centrafrique (MOSUCA) est une plateforme dont le but est de supporter les victimes des violences sexuelles en temps de conflit armé. Le mouvement a été créé le 10 décembre, la journée internationale des droits de l’homme.
Ce mouvement a été fondé par les femmes qui avaient subi des agressions sexuelles des combattants des groupes armés et qui avaient décidé de sortir de cette crise.
Au cours de la réunion des membres du MOSUCA, les femmes ont parlé de la résolution №2467 interdisant le recrutement des auteurs de crimes sexuels dans le rang des forces de défense et de sécurité et la mise en œuvre de ce document.
L’enquête judiciaire suppose que les auteurs des crimes sexuels doivent comparaître devant le tribunal nationale et internationale, y compris la cour pénale spéciale (CPS). La question d’identification des enfants issus des viols a aussi été abordée. Pendant cette rencontre, les femmes ont reçu quelques recommandations.
« Jusqu’à ce jour, il y’a eu zéro poursuite des auteurs des crimes sexuels commis par différents groupes armés en Centrafrique, voilà pourquoi MOSUCA réitère sa demande du 19 juin 2019 dernier », a précisé Bernadette Sayo, présidente du MOSUCA.