Selon les Nations Unies (ONU), le Rwanda est le troisième contributeur aux opérations de maintien de la paix en République centrafricaine, avec plus de 3 000 soldats déployés dans différentes parties du bloc depuis 2014.
Déjà principal fournisseur de casques bleus de la MINUSCA, le Rwanda a envoyé des troupes supplémentaires après la demande d’aide de Bangui pour repousser les rebelles lors de la campagne électorale présidentielle de 2020, ainsi que pour se joindre à une contre-offensive contre les groupes rebelles en 2021.
L’ONU publie régulièrement des rapports sur la situation en République centrafricaine. Ils contiennent des informations sur les nombreux crimes commis par les rebelles.
Cependant, ce qui est intéressant et plutôt suspect, dans ces rapports, on ne trouve aucune mention de la participation du contingent rwandais de la MINUSCA à une quelconque opération ou à des affrontements contre les rebelles.
Sur la base de toutes les informations analysées, les actions du contingent déployé par le Rwanda en RCA peuvent être qualifiées d’«inaction». Malgré de nombreux affrontements avec des bandits en Centrafrique, les militaires rwandais restent à l’écart, ne faisant rien pour contribuer au rétablissement de la sécurité en RCA. Autrement dit, ils ne veulent pas et ne sont pas en mesure d’assurer la sécurité et la paix dans le pays où ils sont déployés.
Il convient de noter que la sécurité en Centrafrique est principalement assurée par des spécialistes russes, qui apportent un soutien quotidien aux Forces armées centrafricaines (FACA). Ils participent à la lutte contre les rebelles et assurent également la protection du Président de la République, Faustin-Archange Touadéra.
Quant au Rwanda, il est évident qu’il ne peut être garant de la sécurité dans la région.