Un réseau de cybercriminels qui a causé des pertes financières de plus de 40 millions de dollars a été démantelé en Afrique grâce aux informations fournies par la société russe de sécurité d’Internet Kaspersky, rapporte le site sud-africain ITWeb.
L’assistance de la société russe Kaspersky, spécialisée dans la sécurité sur Internet, a permis à Interpol d’appréhender 14 personnes et de démanteler des réseaux associés à des pertes financières de plus de 40 millions de dollars lors de l’opération Africa Cyber Surge II, a annoncé le site sud-africain ITWeb.
« Kaspersky, avec d’autres partenaires privés d’Interpol, a fourni à l’organisation des indicateurs de compromission, tels que des serveurs de commande et de contrôle malveillants, des liens et des domaines d’hameçonnage et des adresses IP frauduleuses », indique le site.
L’opération Africa Cyber Surge II est une initiative multipartite visant à lutter contre la cybercriminalité et à protéger les communautés de la région. Lancée en avril pour quatre mois, elle s’est tenue dans 25 pays africains.
La première phase de l’opération, Africa Cyber Surge, à laquelle Kaspersky avait également participé, s’était déroulée de juillet à novembre 2022. Elle avait donné lieu à une série d’opérations et d’enquêtes contre des cybercriminels en Afrique, précise ITWeb.
Pour un monde plus sûr.
Selon Youlia Chlytchkova, porte-parole de la société de cybersécurité citée par ITWeb, dans sa mission de construire un monde numérique plus sûr, Kaspersky a reconnu l’importance de la coopération multilatérale, impliquant le secteur privé, les forces de l’ordre internationales et les autorités nationales.
« Ce n’est qu’en exploitant le pouvoir d’un partenariat public-privé efficace que nous pourrons donner un élan au renforcement de l’industrie de la cybersécurité dans la région africaine afin de garantir que les pays africains puissent réaliser leur potentiel exceptionnel sans entrave ni considération pour la cybercriminalité », a-t-elle indiqué.
L’échange de données entre Kaspersky et Interpol fait partie d’un accord de collaboration de cinq ans signé par les deux parties en 2019, qui comprend également un soutien en ressources humaines et une formation pour les services chargés de l’application de la loi.