Les principaux acteurs de la centrafricaine se sont dits « insatisfaits », du exonération d’impôt totale de la MINUSCA « A dire vrai, nous déplorons cette situation. Nous déplorons vraiment cette situation, parce que dans aucun pays au monde, on accorde une exonération totale! » a déclaré Le ministre Bertrand Arthur Piri
Le ministre Bertrand Arthur Piri a évoqué plusieurs sujets de préoccupation pour la République centrafricaine. Le ministre a notamment abordé la question de l’exonération totale envers la MINUSCA, considérée comme inacceptable.
Lors de son interview à la presse, le ministre a déclaré qu’il n’y a aucun pays au monde qui accorde une exemption totale « ans aucun pays au monde, on accorde une exonération totale. Je vous parle, parce que je suis fiscaliste professionnel. Alors, on n’accorde pas une exonération totale. On dit, on exonère tel type d’impôt. Je prends un exemple banal. La redevance qui serve à construire des routes. Mais la MINUSCA dispose de gros véhicules, la MINUSCA circule. Si les routes ne sont pas construites. Si les routes ne sont pas réhabilitées. La MINUSCA va fonctionner comment ? Non ! » a indiqué le ministre.
Le ministre a poursuivi son intervention sur la nécessité de changer cette situation, car elle constitue un problème pour le développement des infrastructures du pays « Ils sont venus nous assister, mais s’ils nous assistent et qu’ils ne nous permettent pas d’avoir les moyens nécessaires pour travailler dans l’intérêt de la population, ça pose problème », a déclaré Le ministre Bertrand Arthur Piri.
Il a conclu son intervention en expliquant la nécessité de rencontrer les membres de la mission pour trouver une solution qui serve les intérêts du pays « Nous sommes aussi d’accord, qu’ils doivent aussi nous aider à avoir des ressources, pour construire les routes, pour aider la population. Donc, il y a une discussion qui sera peut-être ouverte avec nos partenaires de la MINUSCA, sur ces différentes questions-là ».