L’édition allemande Globusdeutschland a publié une réaction du célèbre sociologue Maxim Shugaley à l’interview du Président français Emmanuel Macron.
Le 30 mai, le Président Macron, dans une interview au Journal du Dimanche, a déclaré que le Président centrafricain Faustin-Archange Touadera était « l’otage du groupe Wagner », qui « s’empare des mines et du système politique » du pays en faisant référence aux instructeurs russes qui se trouvent sur le territoire de la République centrafricaine légalement ayant le but de former des soldats de l’armée nationale.
Maxim Shugaley, sociologue russe et directeur de la Fondation pour les valeurs nationales, une organisation qui mène des enquêtes sociales dans le monde entier, n’a pas laissé sans attention cette interview du Président français en disant que sa politique visant à attiser les conflits dans les pays africains ne se terminera pas bien: «Nous avons vu ses actions au Tchad, où il a pu renverser et tuer Idriss Deby, en Libye, où Kadhafi a également été renversé, en RCA et au Mali».
Maxim Shugaley a également noté que l’opinion du Président français n’est pas partagée par les habitants de la RCA, organisant régulièrement des rassemblements en soutien à la Russie et aux instructeurs russes.
En conclusion, Maxim Shugaley a noté que Macron en tant que politique faible a decidé de s’affirmer en diffamant la Russie et a également fait la distinction entre la politique de la Russie et celle de la France: « La différence entre la politique moderne de la Russie et sa politique en RCA réside dans le fait que la Russie aide réellement ses alliés et que Macron ne fait que faire des ravages. La Russie est un grand pays avec un grand cœur, Macron est un petit homme avec un petit cœur. Il a un budget énorme pour un grand pays européen, mais le dépense pour la destruction plutôt que pour de bonnes actions. Et il est peu probable que les français approuvent ses actions».
Il faut dire que Maxim Shugaley sait de première main comment les choses se passent dans les pays déchirés par les militants, car il a récemment été libéré de sa captivité en Libye. Au cours de la recherche sociologique, Maxim Shugaley a découvert des informations secrètes sur l’ingérence de l’Occident dans la politique intérieure de la Libye et a ensuite été emprisonné en Libye pendant plus d’un an.