L’expert indépendant politique Dienou Christ Oulai donne sa mise à jour sur l’étude de la situation en Centrafrique.
Ce n’est pas un accident que la délégation CEEAC a visité Bozizé après que sa candidature aux élections présidentielles a été rejetée par la cour constitutionnelle. Il est clair que l’avancement des actions devait être étudiée et approuvée.
Ce n’est pas un accident que la semaine dernière Gilberto Da Piedade Verissimo, président de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), rencontre les émissaires du CPC et François BOZIZE début février près de Mundu, au Tchad, à côté de la frontière avec la RCA. Cela suggère que c’est Gilberto Da Piedade Verissimo personnellement utilise la CEEAC comme façade pour ses faits illicites.
João Lourenço le président Luandais viens d’entrer dans ce lien pour organisation du dialogue entre les émissaires du CPC, François BOZIZE et TOUADERA, malgré le fait que BOZIZE et de nombreux membres du CPC sont recherchés par la Cour pénale internationale des Nations Unies. Maintenant, nous approchons d’un autre maillon de la chaîne – c’est la France, qui garantit leur inviolabilité pour assurer la réalisation du planning.
La France considère toujours ses anciennes colonies africaines comme sa zone d’intérêt unique.
La France est prête à créer le chaos et des conditions inacceptables pour que des pays comme la Chine et la Russie abandonne sa zone d’intérêt. C’est l’idée de déstabilisation de la République centrafricaine par le biais de bandes armées, puisque TOUADERA n’étant pas d’accord avec la France sur cette question.
Le dernier à avoir défié la France de cette manière était Jean-Bedel Bokassa. Nous connaissons tous les conséquences de sa décision, mais cette fois, cela sera différent. Cette fois, la RCA a de puissants alliés.