Le 5 août 2020 le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadéra a lancé les projets agricoles à Yaloké. La cérémonie officielle s’est tenu en présence du Président de l’Assemblée Nationale, du Premier Ministre, Chef du Gouvernement et de l’administration de la préfecture de l’Ombella-M’poko.
La sous-préfecture de Yaloké a été choisie pour des raisons assez claires : la ville constitue l’un des greniers de notre pays et ravitaillait la ville de Bangui en produits vivriers, laitiers et en viande bovine.
C’est une occasion pour le président de la République de rappeler que notre pays dispose de fortes potentialités agricoles largement sous-exploitées. En effet, nous disposons de plus de 15 millions d’hectares de terres arables et 16 millions d’hectares de pâturage. Le pays bénéficie d’un bon climat, d’un sol fertile et d’une diversité de terres, autant d’éléments essentiels pour assurer la réussite du secteur agricole qui peut satisfaire nos principaux besoins alimentaires, stimuler l’augmentation des revenus et des emplois pour les jeunes.
« L’agriculture vivrière et l’élevage constituent un formidable levier de croissance et d’amélioration des conditions de vies des populations rurales », a indiqué le chef de l’Etat.
Néanmoins, l’offre alimentaire demeure insuffisante par rapport aux besoins de la population. Les conditions sécuritaires précaires créées par la crise ont eu un impact négatif sur la mobilité des éleveurs et de leurs troupeaux compromettant la transhumance et réduisant l’accès aux marchés à bétail.
D’après Faustin Archange Touadéra, le développement et la diversification de l’agriculture et de l’élevage sont essentiels à la refondation du pays, à travers l’amélioration de la sécurité alimentaire et la nutrition, la création d’emplois productifs et la consolidation de la paix. Rappelons que le 31 mai 2019, un accord de financement a été signé entre la République Centrafricaine et la Banque Mondiale, pour la mise en œuvre du Projet d’Appui à la Relance Agricole et au Développement de l’Agrobusiness en Centrafrique (PRADAC), pour un montant de 12 milliards 500 millions de FCFA sur 5 ans, à compter de septembre 2019.