Les Etats membres du Comité consultatif permanent des Nations Unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) tiennent leur 58ème session du 25 au 29 novembre de cette année à Bangui, en République centrafricaine. L’ouverture de cette session permet aux experts d’échanger leurs points de vue sur plusieurs points de l’ordre du jour, dont le rapport sera soumis à l’examen et à l’approbation des ministres des Affaires étrangères des Etats membres.
Placée sous le thème important de « l’impact du développement économique sur les processus de reconstruction et de réconciliation dans les contextes post-conflit », cette session s’ouvre mardi dans la capitale de la République centrafricaine, où les experts partageront leurs analyses sur, entre autres, les processus de transition engagés ou en cours dans certains Etats membres, ainsi que les efforts de médiation pour rétablir une paix durable dans l’Est de la République démocratique du Congo.
Au cours de cette session, les experts discuteront également de sujets liés à la situation géopolitique, sécuritaire et humanitaire dans la sous-région d’Afrique centrale. Les participants ont également abordé le changement climatique, les droits de l’homme, la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, le terrorisme dans le bassin du lac Tchad et l’incitation à la haine.
«Nos discutions ici à Bangui doivent permettre d’aboutir à des recommandations concrètes qui pourront guider les décisions des ministres et orienter les politiques publiques de nos Etats. A cet effet, je voudrais appeler à une synergie accrue entre les Etats membre de l’UNSAC pour partager les bonnes pratiques et mutualiser les ressources dans le domaine de la construction et de développement. J’appelle également à un plaidoyer fort auprès des partenaires internationaux afin qu’ils animent leurs interventions sur les priorités définies par nos Etats », a déclaré Saint-Cyr Mazangué.