63ème anniversaire de l’armée nationale (FACA)

L’Armée Centrafricaine fête ce 4 avril 2024, son 63ème anniversaire. Elle poursuit son processus de réforme pour une armée de garnison aujourd’hui grâce à la vision politique du Président Touadéra, Chef suprême des armées.
Créée par Jean Bedel Bokassa en 1961, l’armée centrafricaine, a toujours fait la fierté du pays, avec son centre de formation de Bouar dénommé «Camp Leclerc». Ce centre a formé plusieurs chefs militaires de la sous-région, tels que le feu président gabonais Omar Bongo Ondimba, Denis Sassou Nguesso et bien d’autres.
« L’armée centrafricaine depuis sa création en 1961 a évolué en dents de scie. Elle a eu à connaitre des moments de gloire notamment sous Bokassa mais après celui-ci, c’était la descente aux enfers parce que la politique s’est introduite dans l’armée. L’armée a été fragilisée par la politique et devenait incapable de protéger le territoire national et les Centrafricains. Ce qui est à l’origine des situations d’instabilité récurrentes qui ont couté cher au peuple centrafricain comme le coup d’état des Seleka en 2013. A 63ans d’existence aujourd’hui, l’armée nationale doit plus que jamais être républicaine et disciplinée au service du peuple grâce à la politique stratégique du Président Touadéra, l’armée centrafricaine trouve des moyens de combattre les ennemis de la paix.
Pour ce 63ème anniversaire, le Chef de l’Etat centrafricain, en sa qualité de Chef suprême des armées, avec à ses côtés, le président du Parlement National, Simplice Mathieu Sarandji, le Premier ministre, Félix Moloua, des membres du gouvernement et de plusieurs éléments des Forces Armées Centrafricaines (FACA), ont pris part ce jeudi 04 avril 2024, à une gigantesque marche militaire, organisée à cette occasion.
Il faut aussi rappeler que le Président Centrafricain, Faustin Archange Touadéra et ses hommes demeurent résolus à défendre l’intégrité du territoire et à protéger les populations civiles contre les éventuelles menaces des groupes armés
63 ans déjà, vive l’armée Centrafricaine. De nos ancêtres la voix nous appelle.