> Honorable Premier Vice-Président de l’Assemblée Nationale ;
> Messieurs les Présidents des Institutions de la République ;
> Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
> Mesdames et Messieurs les Ministres, Chefs de délégation, Membres du Forum ;
> Monsieur le Représentant du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et de la démocratie en Afrique Centrale ;
> Monsieur le Représentant du Président de la Commission de la CEEAC;
> Monsieur le Représentant du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale ;
> Madame la Représentante de la Représentante Spéciale du Secrétaire général de l’ONU ;
> Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions Diplomatiques, Postes Consulaires et Représentants des Organisations internationales ;
> Mesdames et Messieurs les membres du Bureau de l’Assemblée Nationale ;
> Mesdames et Messieurs les Experts des États membres de la CEEAC;
> Distinguées personnalités;
> Mesdames et Messieurs,
Nous voici aux termes de deux jours de travaux intenses pendant lesquels vous avez examiné de fond en comble et pré-validé concomitamment nos deux outils communs de lutte contre les discours de haine, à savoir : » LA STRATÉGIE REGIONALE POUR LA PRÉVENTION ET LA LUTTE CONTRE LES DISCOURS DE HAINE » assortie de son PLAN D’ACTION.
Lors de la cérémonie d’ouverture de vos travaux, j’avais mis un accent particulier sur la nécessité pour nos États de conjuguer leurs efforts dans le combat contre la propagation effrénée des discours de haine, favorisée notamment par les performances des technologies de l’information et de la communication.
Par ailleurs, j’avais également appelé de mes voeux l’établissement dans notre stratégie d’un équilibre nécessaire entre la liberté à garantir aux professionnels de la communication et l’exigence de responsabilité dont ceux-ci doivent faire montre dans l’exercice de leur profession.
Je me réjouis de noter, grâce aux échos qui me sont parvenus ainsi qu’à la restitution des travaux qui vient de nous être faite, que cette préoccupation a été partagée par vous tous, tout au long de vos travaux.
Je me réjouis également que les États membres, édifiés chacun par son histoire et par son expérience, dans la mise en œuvre de sa politique de lutte contre l’incitation à la haine et à la violence , ait pu offrir à notre sous-région l’opportunité d’accomplir un grand pas vers l’adoption définitive d’une Stratégie commune de prévention et de lutte contre les discours de haine en Afrique Centrale.
> Distinguées personnalités ;
> Mesdames et Messieurs,
Le résultat auquel vous êtes parvenus aujourd’hui est un grand motif de satisfaction pour nous tous rassemblés ici. Désormais, convient-il de la souligner, les voies sont ouvertes pour mener une lutte implacable contre ce dangereux virus qu’est le discours de haine dans notre espace communautaire. Chaque citoyen de notre sous-région doit être le garant de ce précieux document en l’observant quotidiennement et dans chaque instant de sa vie.
Quant aux gouvernants de nos pays respectifs, ils ont intérêt à prendre les dispositions qui s’imposent aux fins de transposer ou de faire transposer aussi rapidement que possible, après sa validation par les instances dirigeantes de la CEEAC, cette stratégie dans leurs dispositifs juridiques internes en vue de sa vulgarisation.
Avant de procéder à la clôture de ce Forum, qu’il me soit permis d’apporter la précision suivante: désormais, nos regards sont tournés vers notre organisation sous régionale, la CEEAC, non seulement pour l’adoption de notre stratégie, mais surtout pour son incorporation dans son mécanisme en vue de sa mise à la disposition de nos Chefs d’État.
D’ores et déjà, il serait hautement souhaitable que nous nous remettions au travail, avec l’appui de nos partenaires, dans le but de mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre de cette stratégie dès son adoption. Car chaque jour qui passe est un jour perdu dans la lutte contre ce mal que nous devons combattre.
> Distinguées personnalités ;
> Mesdames et Messieurs,
Je ne saurai terminer mon propos sans adresser mes vifs remerciements, au nom du gouvernement que je dirige sous la Très Haute impulsion de Son Excellence, Pr. Faustin Archange TOUADERA, Président de la République, Chef de l’État, à tout le comité d’organisation, qui a travaillé sans relâche depuis plusieurs mois afin de répondre efficacement à l’appel de la Déclaration de Yaoundé, qui invitait notre pays à tout mettre en œuvre pour organiser dans les meilleurs délais ce second Forum.
Mes remerciements vont également à l’endroit du Bureau Régional des Nations Unies pour l’Afrique Centrale (UNOCA), l’UNESCO, le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et de la démocratie en Afrique Centrale ainsi qu’à la MINUSCA, pour leur appui et leur présence constante au côté du comité d’organisation du présent Forum.
Je prierais tous les chefs de délégations des États membres de la CEEAC et les hautes instances de la CEEAC de bien vouloir trouver ici l’expression renouvelée de notre gratitude pour avoir honoré la République Centrafricaine en rehaussant de leur présence les travaux de la présente rencontre.
En espérant que votre séjour en terre centrafricaine a été agréable, je souhaite bon retour au pays à chacune et chacun d’entre vous.
Sur ce, je déclare clos les travaux du Forum des Ministres de la Communication et de l’Information de la CEEAC.
Je vous remercie.