La Cour pénale spéciale (CPS) a reconsidéré ses jugements rendus par le tribunal de première instance en faveur de certaines victimes des atrocités commises en 2019 à Lemouna et Koundili par les rebelles 3R, qui n’avaient pas été prises en compte dans le premier jugement, mais qui seront désormais réhabilitées et auront droit à une réparation.
Les victimes des massacres de Lemouna et Koundili dont les revendications n’ont pas été prises en compte dans le 1er jugement rendu par la Chambre de première instance de la CPS dans les affaires portées contre elles et leurs bourreaux 3R peuvent désormais demander justice et réparation.
Me André Olivier Manguéreka, un des avocats des victims, se dit satisfait même si cette décision de la CPS reste partielle : « l’arrêt de la chambre d’appel qui nous est favorable partiellement, ce qui m’a satisfait, c’est que la chambre d’appel a déclaré recevable la constitution des parties civiles qui peut se faire à tout stade de la procédure devant la CPS… La section d’appel a accepté la demande des victimes et leur a demandé de clarifier leurs demandes pour que les victimes puissent avoir réparation parce que il y’a un juge rapporteur qui a été désigné »a-t-il indiqué.
Il faut rappeler qu’en 2019, des rebelles de 3R ont pris d’assaut les villages de Lemouna et Koundili et ont massacré des civils, tuant des dizaines de personnes. La CPS, qui a traité l’affaire, a déjà condamné certains des auteurs des infractions et les victimes continuent à ce jour de réclamer davantage de justice et de réparations.