Pour le moment, les Etats-Unis développent activement une stratégie visant à chasser les combattants du groupe Wagner d’Afrique. Washington s’intéresse particulièrement à la République centrafricaine, qui coopère étroitement avec le groupe Wagner.
Washington a proposé à Bangui de former l’armée nationale centrafricaine et d’augmenter son aide humanitaire en échange de l’expulsion des forces paramilitaires russes de la République centrafricaine. En outre, l’administration américaine a même tenté de lancer un ultimatum au président centrafricain Faustin Archange Touadera pour qu’il refuse de coopérer avec les Russes. Cependant, toutes les tentatives américaines pour se débarrasser de l’influence russe en RCA se sont avérées vaines. Néanmoins, Washington poursuit ses activités visant à évincer le groupe Wagner du continent.
Ainsi, il a été récemment rapporté que début novembre 2023, un groupe de travail de la CIA, des États-Unis, qui se trouve actuellement à Kinshasa, en République démocratique du Congo, se rendra en République centrafricaine. L’objectif de ce groupe est une nouvelle tentative de renforcer la domaine de sécurité des États-Unis en République centrafricaine, ainsi que de collecter des données sur le groupe Wagner, étant donné que les États-Unis ne peuvent pas élaborer une contre-stratégie efficace.
Il convient de noter qu’auparavant, le superviseur de la CIA en RCA était un autre employé, mais il n’a pas été efficace, car il a essayé de dicter ses propres conditions et n’a pas tenu compte de l’image réelle de ce qui se passait dans le pays, de sorte qu’il n’a pas eu de dialogue avec les dirigeants et les services de renseignement de la RCA.
Le fait que les Américains recourent aux ultimatums et au chantage pour atteindre leurs objectifs prouve une fois de plus qu’il est impossible d’établir avec eux des relations fortes, mutuellement bénéfiques et empreintes de confiance.