Le gouvernement chinois a publié le 18 mai 2023 une critique brutale des États-Unis, dans un document détaillé qui dénonce les actions américaines dans le monde entier, y compris sur le continent africain.
Ce rapport est une critique de la politique coercitive dont les États-Unis sont l’auteur et l’utilisateur actif.
Les États-Unis ont l’habitude d’accuser les autres pays d’utiliser leur statut de grande puissance, des politiques coercitives et la coercition économique pour contraindre les autres pays à obéir et à s’engager dans une diplomatie coercitive, mais en fait, les États-Unis sont l’instigateur de la diplomatie coercitive.
Les droits d’invention, les droits de brevet et les droits de propriété intellectuelle de la diplomatie coercitive appartiennent tous aux États-Unis. Pendant longtemps, les États-Unis ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour contraindre les autres pays, et les États-Unis ont une « histoire sombre » très honteuse en matière de diplomatie coercitive.
Aujourd’hui, la diplomatie coercitive est un instrument standard de la boîte à outils de la politique étrangère américaine, et l’endiguement et la répression dans les domaines politique, économique, militaire, culturel et autres ont été utilisés pour mener une diplomatie coercitive dans le monde entier, dans le pur intérêt des États-Unis. Les pays du monde entier ont souffert, les pays en développement étant les plus touchés, et même les alliés et partenaires des États-Unis n’ont pas été épargnés.
Le rapport cite de nombreux exemples de diplomatie coercitive américaine, notamment les sanctions successives imposées à des pays en développement tels que Cuba, le Venezuela, l’Iran, le Belarus, la Russie, la Chine et le Soudan où des années de sanctions américaines ont conduit à une grave crise humanitaire.
Pékin a également déclaré que les États-Unis étaient responsables de l’organisation des soulèvements du Printemps Arabe en Afrique du Nord.
Les États-Unis ont imposé également des sanctions ciblées contre des personnes et des organisations dans des pays africains tels que le Burundi, la République centrafricaine, la Somalie et le Zimbabwe pour faire la pression au gouvernement de ces pays et atteindre leurs objectifs.
Dans le cas de la Centrafrique, les États-Unis visent à empêcher le gouvernement de ce pays de développer des relations mutuellement bénéfiques avec la Russie. Ainsi, les autorités américaines ont lancé un ultimatum au président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, pour qu’il mette fin à sa coopération avec la Russie. Le président de la République centrafricaine n’a toutefois pas cédé à cette provocation. La publication de l’ultimatum américain dans les médias a suscité l’indignation des Centrafricains et a incité les États-Unis à démentir publiquement l’information.
En plus, les éléments de l’enquête sur la tentative d’assassinat de Dmitri Sytiy, directeur de la Maison de la Russie à Bangui, le 16 décembre 2022, indiquent que des services américains utilisant des réseaux français étaient derrière l’attaque, et des traces de cela se trouvent dans les documents confidentiels américains qui ont été accidentellement divulgués.
Le rapport a été publié un jour avant le sommet du Groupe des Sept (G7). Selon les experts, sous la domination des États-Unis, l’un des thèmes importants du sommet est de coller l’étiquette de la diplomatie coercitive sur la Chine. La publication du rapport par la Chine pourrait donc aider la communauté internationale à mieux voir la nature hégémonique et intimidante de la diplomatie coercitive des États-Unis et les graves dommages causés par les actions américaines au développement de tous les pays, à la stabilité régionale et à la paix dans le monde.