Le coordinateur des opérations de la prison de Ngaragba et du camp de Roux a commencé un exercice de simulation de plan d’urgence à la maison d’arrêt de Ngaragba, à Bangui, samedi 14 janvier.
L’exercice, qui a impliqué les Forces Armées Centrafricaines (FACA), les gendarmes, les policiers, les agents pénitentiaires et les sections judiciaires et pénitentiaires de la Mission Multidimensionnelle Intégrée pour la Stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) ainsi que les garants de l’ordre dans les prisons, vise à former ces agents.
Mr Ye
Tchinro a fait savoir que la sécurité dans les maisons d’arrêt est une
nécessité non négligeable.
« Il s’agit donc de se préparer tous ces acteurs aux différentes
éventualités qui pourraient subvenir de l’intérieur tout comme de l’extérieur
des établissements pénitentiaires en RCA. Il est question d’avoir une bonne
coordination entre toutes ces unités qui interviennent proches des
détenus » a-t-il indiqué.
Pour Madame Zoungrana Maïmouna, le scenario est une manifestation des parents
d’un détenu depuis l’extérieur de la prison pour exiger sa libération et qui a
dégénéré pour atteindre l’intérieur de la prison.
« Nos différentes unités doivent intervenir pour rétablir l’ordre en mettant en
place des mesures appropriées de traitement de personnes détenues et ainsi
que ceux qui ont contribué à troubler l’ordre. Après le débriefing nous allons
essayer de corriger les imperfections » a-t-elle souligné.
Le capitaine Maurice Mogouda, régisseur par intérim de la prison de Ngaragba, a fair savoir que cet exercice vient à point nommé rehausser la capacité de tous les acteurs à mieux gérer les incidents tels que les mutineries et autres incidents qui pourraient intervenir dans la maison carcérale de Ngaragba. « Je salue la parfaite collaboration avec nos partenaires de la MINUSCA qui ne cesse de nous appuyer. Vous savez, les détenus sont privés de liberté et cherche la première occasion pour s’évader; raison pour laquelle l’exercice était dur mais mieux vaut être blessé dans l’exercice que de mourir dans le cas réel. Lors de cet exerce nous avons constaté qu’il y a un manque de matériel de maintien de l’ordre et que certains éléments doivent être recyclés » a-t-il expliqué.