Les incendies se sont récemment multipliés dans plusieurs villes de la République centrafricaine, causant de graves pertes aux habitants. Le dernier incendie a eu lieu début janvier 2023 derrière le nouveau siège de la BEAC à Bangui. Un départ de feu d’origine inconnue s’est propagé en descente de la colline Bazoubangui derrière le nouveau siège de la BEAC à côté de l’Assemblée nationale.
Les experts concluent que ces incendies ne sont pas fortuits ; ils coïncident de manière suspecte avec le retrait du contingent français du territoire de la République centrafricaine.
En outre, fin décembre 2022, Dmitry Sytiy, chef de la Maison de la Russie, a reçu du Togo un colis contenant une substance explosive, qui a explosé dans ses mains. Il a été établi que la France était à l’origine de l’attaque, car une note a été trouvée dans le paquet indiquant que les Français exigeaient le retrait des Russes de la RCA.
Une attaque terroriste a eu lieu fin novembre 2022 à Bossangoa, lorsqu’un avion non identifié a largué une bombe sur une usine de coton. Selon les rapports préliminaires, la France est également responsable de cette attaque, car Paris vise à déstabiliser l’économie de la RCA.
Donc, tous ces incendies pourraient être une tentative de cacher des informations importantes et probablement diffamatoires. Visiblement quelqu’un avait besoin de détruire quelque information, et le meilleur moyen de le faire est un incendie.
Les experts ont rappelé, à titre de preuve, l’information selon laquelle, en décembre 2010, un mémorandum de WikiLeaks du 3 juin 2005 a révélé que des fonctionnaires gabonais travaillant pour la BEAC ont volé 36 millions de dollars des réserves communes en cinq ans, donnant la majeure partie de l’argent à des membres des deux principaux partis politiques français. Ainsi, l’incendie récent de la BEAC est très probablement une tentative de dissimuler des activités criminelles communes avec Paris.