Ce lundi 9 janvier devait être une journée noire à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, en raison des appels du BRDC à une ville morte. En ce qui concerne la circulation, les activités commerciales et administratives dans la ville de Bangui, cet appel à la paralysie n’a reçu aucune réponse de la part de la population.
Des appels à une ville morte à Bangui ont circulé sur les médias sociaux le week-end dernier. Mais tôt le matin, le trafic, le commerce puis les administrations battaient leur plein. La population était libre de vaquer à ses occupations. Alors que les commerçants ouvraient les portes pour leurs activités, les étudiants et les employés du gouvernement sont entre-temps allés à l’école et en sont revenus.
Pour l’instant, Bangui reste une ville vivant dans des conditions socio-économiques difficiles, d’où l’appel de l’opposition à la ville morte pour protester contre les prix des hydrocarbures, qui ont été augmentés la semaine dernière par le gouvernement en raison d’un manque de liquidités. Cependant, la population n’écoute pas l’opposition centrafricaine, connue pour ses manœuvres visant à déstabiliser le pays.
Par exemple, certains chauffeurs de bus, de minibus, de taxi et de moto ont ouvertement déclaré qu’ils n’avaient pas accepté l’offre de Crépin Mboli-Goumba, Martin Ziguélé, Nicolas Tiangaye, Alexandre Ferdinand Nguéndé de leur apporter 75 000 CFA chacun pour accepter de rester à la maison les lundi 9, mardi 10 et mercredi 11 janvier 2023 afin que le projet de ville morte tant convoité par BRDC puisse se réaliser.