Retour progressif de la stabilité dans la sous-préfecture de Kabo au Nord du pays. Ce retour intervient après l’arrivée des forces armées nationales et leurs alliés la semaine dernière.
La paix est revenue, mais de manière progressive à Kabo dans la préfecture de l’Ouham –Fafa.
Ce retour s’explique après la présence des alliés russes en collaboration avec la gendarmerie de la localité. Malgré cette présence, la population souffre en cette période des travaux champêtres par manque de semences. En cette période de Ramadan, les musulmans sont obligés de quitter la ville de Kabo pour se rendre à Bangui afin de s’approvisionner en produits de première nécessité. A expliqué Chantal Merveille Tohomane députée de Kabo 1.
« La population de ma région à la volonté de produire cette année après plusieurs années. Mais, il y ‘a un sérieux problème de semences. Les commerçants quittent Kabo pour aller acheter de manioc à Dékoa afin de revendre une cuvette à 7000f. La population de Kabo à l’époque, était une des villes qui pratiquait les activités champêtres. Le Gouvernement et les autorités du pays doivent faire des efforts afin de reprendre leurs activités agricoles », a lancé l’Honorable de Kabo.
Avec la crise qu’a connue la République Centrafricaine, les populations de Kabo qui ont trouvé refuge au Tchad et au Cameroun ont commencé à regagner la ville. A cela s’ajoute, les déplacés qui sont sur le site et qui vivent encore dans des conditions difficiles.
« Certaines personnes qui se sont réfugiées au Tchad et au Cameroun regagnent progressivement leur localité. Ici à Kabo, il y ‘a les déplacés de la ville de Boda, Yaloké et Dékoa, qui sont encore sur le site et dans des conditions très déplorables. ces derniers souhaitent bien regagner leurs localités respectives mais faute de moyens. Bien qu’il y’a la quiétude dans la localité ».
En cette saison pluvieuse les cultivateurs sont très actifs sur les travaux champêtres alors que dans d’autres régions certains se confrontent à des difficultés à l’exemple de Ndim situé dans Lim-Pendé et de la ville de Kabo par rapport à la question de transhumance. La ville de Kabo, s’il faut le rappeler est située à 440 km de la capitale centrafricaine. De par sa position géographique, elle fait partie des régions, reconnue par ses activités agricoles et l’élevage, principales activités de la population du Nord.