En République centrafricaine, comme ailleurs dans le monde, la Journée internationale du paludisme est célébrée chaque année le 25 avril. C’est l’occasion pour les décideurs politiques d’investir et de fournir des ressources adéquates pour la prévention et le contrôle de cette maladie.
La malaria est une maladie dangereuse causée par les piqûres de moustiques. Elle provoque d’énormes ravages : selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, le continent africain affiche un taux de mortalité élevé de plus de 260 000 enfants.
En République centrafricaine, le paludisme reste une dangereuse menace pour la santé publique et des approches innovantes sont utilisées pour l’éradiquer.
Selon le Dr Pierre Somse, ministre de la santé et de la population d’Afrique centrale, plus de la moitié de la population mondiale risque encore de contracter cette maladie évitable et traitable, qui tue des enfants toutes les dix minutes :
« Le paludisme reste un défi majeur en matière de santé et de développement. L’année dernière, quelque 95 % des 228 millions de cas estimés ont été détectés dans les régions africaines de l’OMS, entraînant 602 020 décès. La République centrafricaine est l’un des 31 pays où l’on recense 90 % des cas. Toute la population du pays est exposée à la maladie. Le paludisme reste une cause majeure de morbidité et de mortalité dans nos établissements de santé et nos communautés. Les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans paient le prix le plus élevé. Les populations isolées sont difficiles à atteindre. Le pays a reçu un financement important de plus de 55 millions d’euros du Fonds mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le sida pour la période 2021-2023 », a-t-il déclaré.
Cette 15ème journée mondiale du paludisme est célébrée sous le thème « Utiliser l’innovation pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies » et intervient à un moment où la République centrafricaine est confrontée à un sérieux défi avec des taux d’incidence du paludisme élevés.