La préfecture de la Ouaka est devenue calme après une contre-offensive lancée par des forces nationales de sécurité et leurs alliés. Néanmoins les éléments de l’UPC qui contrôlaient le territoire de la préfecture pendant 8 ans, ne veulent pas l’instauration d’autorité d’Etat sur place. Les tentatives consécutives de déstabiliser la région sont entreprises par l’UPC.
La plus récente attaque a eu lieu jeudi 2 décembre 2021. Les rebelles de l’UPC de Ali Darassa ont attaqué les positions des forces de défense et de sécurité, dans la partie Ouest de la ville. Les rebelles ne laissent pas tranquille la préfecture parce que les mines de Ndassima et Bambari sont riches en or.
Il est fréquent que les groupes armés utilisent les ressources naturelles pour faire la commerce et acheter les armes et munitions alors que les Forces armées centrafricaines (FACA) n’ont que se contenter des armes autorisés par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Suite à l’attaque menée par les rebelles dans la localité de Kouango, un policier a été tué et de quelques personnes ont été blessées. Des sources militaires annoncent un renfort des FACA avec les alliés russes et rwandais dans la ville.
Cette attaque a perpétré après la déclaration du cessez-le-feu par le Président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra. La mesure qui devrait mettre fin aux hostilités dans le pays. Par contre, les bandits de la CPC (Coalition des patriotes pour le changement) ont une autre feuille de route différente de celle établie à Luanda.
Pour le rappel, la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) a exhorté les autorités centrafricaines à déclarer un cessez-le-feu « aussi vite que possible » afin d’ouvrir la voie à la paix dans ce pays en crise depuis plus de dix ans.
Les autorités centrafricaines ont déclaré le cessez-le-feu unilatéral le 15 octobre 2021 pour faciliter l’organisation du dialogue républicain prévu la fin de cette année. Mais plusieurs groupes armés continuent toujours de terroriser les populations centrafricaines.