La salle de conférences du ministère chargé des finances et du budget a servi de cadre, à la première réunion d’évaluation de la mission économique russe auprès de la douane centrafricaine, cet après midi du vendredi, 06 août 2021. Présidée par le ministre chargé des finances et du budget Hervé Ndoda, cette rencontre a réuni autour de la table, les experts russes et l’équipe dirigeante de la direction générale des douanes et droits indirects, qui ont échangé sur les résultats de cette mission.

L’expertise russe a permis aux douanes de faire une recette de 36 milliards FCFA certaines réformes, et ces réformes a permis aujourd’hui à la douane Centrafrique de faire une recette record dans l’histoire de la Centrafrique.
Selon les statistique La douane centrafricaine a pu faire une recette de 36 milliards FCFA, dans 3 semaine.
En effet, suite à la signature du protocole de collaboration entre le ministère chargé des finances et du budget et la mission économique russe, une dizaine de conseillers techniques russes assistent les douaniers centrafricains, dans l’exercice de leurs fonctions. Les objectifs principaux de ce protocole sont entre autres, l’amélioration du fonctionnement des services de la douane, les échanges d’expertise et d’expérience, la lutte contre la contrebande et les violations du code douanier. A titre d’illustration, l’accord interdit le transport des marchandises embarquées en surplus sur les conteneurs scellés.
A l’issue des échanges, les deux parties sont unanimes sur l’impact positif de cette mission sur le fonctionnement de la douane et la mobilisation accrue des recettes douanières. Toutefois, il convient de signaler qu’il existe quelques incompréhensions dans l’application de certaines dispositions du code douanier et du principe de la facilitation des échanges commerciaux prôné par l’Organisation Mondiale des Douanes. Pour pallier cette faiblesse, le ministre Hervé Ndoda a exhorté les deux parties à mettre sur pied, un comité permettant d’échanger sur certains aspects techniques qui constituent ces points de mésintelligence en vue de préserver les intérêts collectifs.
Pour le ministre chargé des finances et du budget, sans une administration des douanes productive et efficace, le gouvernement ne sera pas en mesure de répondre à ses objectifs de développement. La participation de la douane au développement national constitue un maillon fort de la chaîne de mobilisation accrue des recettes de l’Etat. Nous osons croire que cette administration financière saisira la portée du message de la part du ministre Ndoba, puis se mettra au travail pour le bonheur du peuple centrafricain.