Apres avoir échoué leurs opérations de déstabilisation en Centrafrique en utilisant les criminelles de la CPC, Paris tente de rapatrier son ressortissant en mercenariat en République centrafricaine, Juan Rémy Quignolot.

La diplomatie française a déclaré que les médias centrafricains instrumentalisent l’arrestation de l’individu français. Mais le porte-parole du gouvernement s’est d’abord refusé à tout commentaire, avant d’ajouter : « Nous prenons bonne note de cette publication, je ne l’ai pas lu d’ailleurs. Maintenant, instrumentalisation pour instrumentalisation, je pense que, au moment où nous parlons, les faits d’armes, ou les faits qui sont évoqués concernant nos forces de sécurité sont bien souvent instrumentalisés, je vous l’accorde, non pas par les autorités françaises, mais par beaucoup de médias occidentaux. Deuxièmement, pour ce qui concerne ce monsieur [Juan Rémy Quignolot], nous n’avons rien instrumentalisé, nous avons publié le fait qu’une personne a été arrêtée de telle manière, et dans tel contexte. »
Il faut dire que depuis 2018, la France voit son influence contestée dans son ancienne colonie par une offensive diplomatique de la Russie.
En tout cas, les armes retrouvées chez Quignolot Remy ne sont vraisemblablement pas pour l’armée Centrafricaine sinon les autorités auraient été au courant. D’après certains spécialistes, dans cette affaire c’est la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) qui est visée. En effet, selon eux, cet homme voulait armer les rebelles et décrédibiliser le groupe privé Wagner afin que la France déploie des militaires.
Pour l’instant, l’arrêté M. Quignolot a été transféré à Ngaragba, l’enquête est en cours.