L’opposant et député Anicet-Georges Dologuélé a été empêché de quitter son pays au fin mars 2021. Les autorités invoquent de « nouvelles mesures » prises dans le cadre de l’état d’urgence et des enquêtes en cours sur les liens entre les rebelles de la CPC et « certaines personnalités politiques ».
A la veille de l’investiture du chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra, l’ambassadeur russe Vladimir Titorenko a été direct sur le sujet et intransigeant envers certains responsables politiques centrafricains et une partie de la communauté internationale. Il accuse l’adversaire d’Aniset, George Dologule, de collusion avec François Bozize du PCC par le biais d’un accord qu’il a signé avec ce dernier, et le Tchad de ne pas jouer le le franc -jeuavec les autorités centrafricaines.
Vladimir Titorenko considère François Bozizé comme auteur des violences en RCA. Pour l’émissaire russe, l’ancien Président doit se rendre aux forces armées centrafricaines pour passer à la procédure légitime.
« Je voulais utiliser cette occasion d’appeler les autres leaders du CPC de donnée monsieur Bozizé et les autres leaders des groupes armés à la justice de votre pays pour être jugés … », déclare l’ambassadeur lors de son point de presse.
« En ce qui concerne monsieur Dologuélé, je peux vous recommander de lire une fois les textes de cet accord politique. Dans cet accord, il s’agit clairement pour monsieur Dologuélé et Bozizé de demander l’annulation des élections, de faire le coup d’État, de prendre les autorités, et introduire une période de transition…. Ce n’est pas l’accord politique, c’est un accord militaire, et il est signé le même jour quand Monsieur François Bozizé a commencé son attaque contre les autorités légitimes de votre pays. C’est-à-dire il est devenu allié. Et après cette tentative de coup d’État, il n’a jamais condamné les actes de Monsieur Bozizé », ajoute-t-il.
Concernant les relations entre la RCA et ses voisins, l’ambassadeur russe pense que malheureusement le gouvernement du Tchad n’est pas capable soit ne veut pas aider le gouvernement centrafricain à sécuriser la zone frontalière. Il y’a des infrastructures routières par lesquelles les mercenaires et les armes y passent pour participer aux combats contre le gouvernement centrafricain.
Cependant, malgré ces difficultés, le gouvernement de la RCA agit avec succès pour assurer la sécurité du pays et la libération des territoires nationales. Sans aucun doute, les frontières seront bientôt prises sous le contrôle des forces gouvernementales, et François Bozizé avec ses complices seront traduits en justice centrafricaine.