Le président de la commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Verissimo a été reçu a Brazzaville le 19 février par le président congolais et le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Denis Sassou N’Guesso. D’après M. Da Piedade Verissimo, il est venu pour préparer le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) qui se tiendra le 27 février prochain à Luanda en Angola. Rappelons que la situation politique et sécuritaire en Centrafrique sera au menu d’échanges entre les chefs d’Etat de la CEEAC.
Lors du dernier mini-sommet de la Conférence internationale sur la région de Grands lacs (CIRGL) qui a eu lieu la semaine dernière à Luanda en Angola, les chefs d’Etats et de gouvernement avaient décidé de privilégier le dialogue, afin de mettre un terme à la crise centrafricaine.
Néanmoins la position du Président Faustin Archange Touadéra est déterminée : les autorités centrafricaines n’envisagent à dialoguer ni avec l’ancien président, François Bozizé, qui est condamné pour l’organisation de coup d’Etat, ni avec les leaders de groupes armés sortis de l’APPR-RCA (Accord de paix et réconciliation en République centrafricaine).
Lors du dernier sommet, João Lourenço et son homologue congolais Denis Sassou Nguesso ont recommandé à leur homologue centrafricain Faustin Archange Touadéra de discuter avec l’ancien président François Bozizé et les responsables de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC). Il est à noter que les recommandations en générale ne sont pas à imposer, ce que la partie angolaise tente de faire.
« Les populations centrafricaines nous observent » dixit la MAE, Sylvie Baïpo-Temon.
D’après la Ministre des affaires estrangères et des Centrafricains à l’Etranger , une principe républicaine, celle de non impunité, doit être respectée, le gouvernement centrafricain avait déjà discuté avec les groupes armée en 2019, mais certains groupes armes ont violé leurs engagements, alors les sanctions respectives doivent être appliquées. Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU les autorités centrafricains ont demandé la mise en œuvre d’une commission d’enquête internationale pour remettre à la justice les criminels.