L’expert politique sur l’Afrique centrale doute que le chef de l’ONU possède de toute information nécessaire sur la RCA.
ANTONIO GUTERRES, a exhorté mercredi les autorités centrafricaines à entamer un véritable dialogue politique inclusif avec l’opposition politique et les groupes armés.
Enfaite le dialogue politique avec l’opposition n’a jamais était interrompu sauf qu’une partie de l’opposition représenté par François BOZIZE n’a pas accepté la décision de la cour constitutionnelle.
La Cour constitutionnelle de la République centrafricaine est la plus haute juridiction du pays et représente une instance indépendante. Elle est instituée en tant que Cour constitutionnelle de transition par l’article 76 de la Charte de la transition centrafricaine promulguée le 18 juillet 2013 afin de veiller aux processus électoraux, à la suite de la guerre civile de Centrafrique. Elle a aussi la charge de juger de la constitutionnalité des lois promulguées, et recevoir les serments des nouveaux chefs d’état.
François BOZIZE a essayé d’exécuter un coup d’état par la force à l’aide des mercenaire d’origine tchadien et camerounais.
Conformément au paragraphe 59 (d) de la résolution 2127 (2013) du Comité des sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU François Yangouvonda Bozizé a été inscrit sur la Liste le 9 mai 2014 en application des dispositions du paragraphe 36 de la résolution 2134 (2014), en tant qu’individu qui s’est livré ou a apporté un appui à des actes qui compromettent la paix, la stabilité ou la sécurité de la République centrafricaine.
Depuis le coup d’État du 24 mars 2013, Bozizé a apporté un appui matériel et financier à des miliciens qui s’emploient à faire dérailler la transition en cours et à le ramener au pouvoir. François Bozizé a, en liaison avec ses partisans, encouragé l’attaque du 5 décembre 2013 contre Bangui. La situation en République centrafricaine s’est rapidement détériorée après cette attaque des forces antibalaka qui a fait 700 morts. Depuis lors, Bozizé poursuit ses opérations de déstabilisation et s’efforce de fédérer les milices antibalaka pour entretenir les tensions dans la capitale de la République centrafricaine. Il a tenté de réorganiser de nombreux éléments des forces armées centrafricaines qui s’étaient dispersés dans la campagne après le coup d’État. Les forces qui lui sont loyales participent désormais aux représailles menées contre la population musulmane du pays. Bozizé a demandé à ses milices de poursuivre les atrocités contre le régime actuel et les islamistes.
Cette information est officiellement publiée sur le site de l’ONU suivant https://www.un.org/securitycouncil/fr/sanctions/2127/materials/summaries/individual/fran%C3%A7ois-yangouvonda-boziz%C3%A9
POURQUOI ANTONIO GUTERRES N’A PAS REAGI CONFORMEMENT QUAND FRANÇOIS BOZIZE EST REVENU EN RCA ET S’EST INSCRIT SUR LA LISTE ELECTORALE PRESIDENTIELLE 2020 ?
C’est la faute principale qui a provoqué une nouvelle crise sécuritaire en Centrafrique. En conséquence, François BOZIZE a été accusé, de nouveau, d’un coup d’État et mis sur une liste de recherche par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il n’est pas possible de demander un véritable dialogue politique avec la personne en recherche soit avec ses groupes armées.