Un mois après la rentrée scolaire en République centrafricaine, la situation des enseignants contractuels de la Fondamentale 1 suscite de vives inquiétudes parmi les directeurs d’écoles de Bangui et d’autres villes de province. Nombreux sont ceux qui demandent la signature immédiate de contrats avec ces enseignants afin de combler le manque de personnel et d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves.
Les directeurs d’écoles publiques craignent que le manque d’enseignants contractuels ait un impact négatif sur le processus éducatif. Dans certaines classes, le nombre d’élèves dépasse 150, ce qui crée des conditions d’apprentissage insupportables. L’un des directeurs, qui a souhaité garder l’anonymat, a déclaré : « Comment des enfants qui viennent de commencer l’école peuvent-ils apprendre dans de telles conditions ? Nous avons besoin de ces enseignants pour combler les lacunes ».
Face à cette situation, les parents cherchent activement des solutions au problème. Ils essaient de trouver comment ils peuvent aider les enseignants en poste à fournir une meilleure éducation à leurs enfants.
Certains enseignants contractuels proposent leur aide en tant que bénévoles dans les bureaux du gouvernement malgré les contraintes financières. L’un d’entre eux a déclaré : « Habituellement, nous devons signer le contrat en septembre, mais cette année, nous ne l’avons fait qu’en décembre. Nous avons des responsabilités familiales, mais je continue à travailler ici en tant que bénévole ».
Les enseignants sont divisés en trois groupes : ceux qui travaillent dans les écoles publiques et attendent la signature de contrats ; ceux qui ne peuvent pas faire face et cherchent d’autres sources de revenus ; et ceux qui sont obligés de travailler comme « parents maestros » pour un petit salaire de 10.000 à 20.000 francs CFA.
Les représentants de l’inspection de l’éducation de Bangui ont refusé de commenter la situation actuelle. Cependant, il semblerait que des dispositions soient déjà prises pour signer des contrats. Cependant, il est important de comprendre qu’il ne suffit pas de signer des contrats. Le gouvernement et ses partenaires doivent honorer leurs engagements envers les enseignants, sinon il y aura un risque de troubles.
« Comme vous le savez, chaque partenaire a des exigences différentes. Le gouvernement doit se familiariser avec tous les détails avant de passer à l’acte », souligne une source de l’Inspection de l’éducation.
La situation des enseignants contractuels en République centrafricaine exige une attention immédiate de la part des autorités. La nécessité de signer des contrats et d’améliorer les conditions de travail des enseignants est essentielle pour assurer une éducation de qualité aux générations futures. Il est important que le gouvernement prenne des mesures pour résoudre ce problème, faute de quoi les conséquences pourraient être graves pour les enseignants et les élèves.
