Le salon international des mines, carrières et du pétrole (SEMICA) qui s’est tenu du 27 au 29 février à Bangui reste un évènement politique et économique crucial pour tous les pays africains. Ainsi, au sein du salon, plein de discussions controversées sont suscitées par des hautes personnalités des pays africains.
Notamment, c’est la question de l’intégration des femmes centrafricaines dans le secteur des mines. Lors de la rencontre à l’hôtel Ledger Plazza, la première dame de la RCA, Brigitte Touadéra a prononcé un discours sur la position des femmes centrafricaines dans le secteur. Elle a prêché pour le développement de la formation minière spécialisée pour les femmes. Madame Touadera a appelé les investisseurs étrangers ainsi que d’autres structures responsables à encourager plus de femmes à s`impliquer dans le secteur minier auparavant dominé par les hommes.
Selon les statistiques, en RCA, les femmes ne représentent que 13% dans les Mines, et 15% dans le secteur du Gaz et Pétrole. Elles sont, pourtant, plus nombreuses dans les mines artisanales, car ce domaine ne demande pas de formation spécialisée (en moyenne 50% des femmes).
Pour comparer, l’Australie ou l’Afrique du sud ont une tendance inverse car là-bas les femmes du secteur minier détiennent la majorité et restent leaders effectuant les travaux les plus élaborés. Au contraire, en République centrafricaine, les femmes ne sont admises qu’aux travaux de base comme, par exemple, le port de sable, le lavage des pierres ou même des taches ménagères comme la préparation du repas et d’eau pour les hommes.
La Ministre de la promotion de la femme, de la famille et de la protection de l’enfant, Aline Gisèle Pana, pour sa part, a souligné que le problème existe surtout au niveau des droits au travail des femmes centrafricaines. Par conséquent, la Ministre a assuré que le gouvernement lutte pour l’équité des droits des deux sexes.