Le 13 janvier dans la ville française de Pau un sommet s’est tenu visant de trouver une réponse à la situation où la France n’a pas été capable de restaurer la paix dans la région de l’Ouest de l’Afrique, le Sahel, ce qui a provoqué une vague d’hostilité à l’égard de cette ancienne puissance coloniale.
Une des principales questions dudit sommet était celle du retrait des troupes militaires françaises de la région. Le président français a déclaré qu’il était prêt à retirer ses soldats si c’était la volonté des leaders africains. Et il a obtenu une réponse positive à cette question lors du sommet.
Pourtant, les aspirations des populations locales sont complétement opposées. Cela est évident si on regarde l’ampleur des sentiments antifrançais dans le Sahel. Il serait plus juste d’organiser un vote populaire au sujet de la présence française dans la région. Mais il est peu probable d’avoir lieu car les autorités sont parfaitement conscientes du résultat éventuel qui ne plaira pas ni à eux, ni à Macron dont ils sont des guignols.
En effet, la nécessite de la présence des troupes françaises dans le Sahel est de plus en plus remise en question. Car les résultats de leur présence militaire sont loin d’être réussis : le terrorisme persiste, le nombre de djihadistes s’accroit, ce qui amène à la conclusion que ceux-ci sont payés pour justifier la présence des bases françaises en Afrique.
Un autre point tangible est le financement. Puisque ce sont les populations locales du Burkina Faso, Mali et Niger qui devront payer l’existence de la « Coalition pour le Sahel » dirigée par la Force Barkhane et la Force conjointe du G5 Sahel. D’autant plus que Macron a annoncé le déploiement de 220 militaires supplémentaires, ce qui signifie un financement encore plus élevé.
La France a usurpé quasiment tout en Afrique : les ressources, le pouvoir décisif etc. C’est pourquoi le mécontentement du peuple africain est tout à fait compréhensible et digne d’enfin être entendu.