Le 4 novembre 2019 le Haut Conseil de la Communication de la République centrafricaine a pris la décision de suspendre la parution du journal « L’Expansion » pour une durée de quinze jours. L’édition a été acсusée d’avoir déformé les faits.
À quoi nous, les autres Centrafricains, faisons face cette foi? La violation des droits constitutionnels ou la violation des règles d’éthique et de déontologie du journaliste?
Il faut ajouter que les autorités du pays commencent à peine à établir une Centrafrique démocratique. Il y a la Constitution et l’Accord politique pour la Paix et la Réconciliation. Mais quand il s’agit de la mise en pratique, ce n’est pas facile à surmonter leurs divergences et créer les conditions d’une coexistence pacifique.
L’incapacité à accepter un désaccord avec sa propre opinion conduit à ce que les puissants peuvent profiter de leur statut. Cependant, les divergences de vues, c’est tout à fait normal en RCA. Si on regarde les opinions exprimées par les journaux centrafricains, on verra qu’ils restent très éloignées. Par exemple, il y a ceux qui supporte le regime du President et ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. En plus, сonformément à l’article 15 de la Constitution de la République centrafricaine à laquelle le Haut Conseil de la Communication se réfère dans son document, « la liberté de la presse est reconnue et garantie ».
Ainsi, le blocage de l’activité du journal « L’Expansion » par le Haut Conseil de la Communication est tout à fait illégal et érode les fondations de la démocratie.