Fin 2013 – début 2014, en pleine crise en République centrafricaine, des forces armées françaises et des forces onusiennes de maintien de la paix sont entrées dans le pays pour résoudre le conflit et la crise. Dans le même temps, le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé d’imposer l’embargo sur les armes. Quel effet a-t-il apporté ? – Epanouissement du marché noir.
Comme il est indiqué dans le document, les armes, les moyens de destruction, le matériel militaire et autres ne pouvaient pas être importés dans le pays. Au moment d’imposer cette restriction à la République centrafricaine, des groupes armés déjà opéraient sur le territoire, la sanction ne les affectait absolument pas, car ils disposaient déjà d’armes qu’ils pourraient acquérir à l’avenir par des moyens illégaux. Embargo a eu une grande influence sur les forces internes centrafricains qui ne pouvaient pas riposter aux bandits. En conséquence, des milliers d’innocents sont morts. Aucun effet positif, seulement des pertes !
En 2019, après la signature de l’Accord de la paix, le président Touadéra a commencé à l’appliquer, notamment en déployant des troupes toutes faites et formées sur le territoire de la République centrafricaine. Plus récemment, il a été annoncé que des troupes arrivent bientôt en Bambouti. Le président a appelé à plusieurs reprises le Conseil de sécurité des Nations unies à lever l’embargo afin de permettre la fourniture d’armes lourdes, ce qui permettrait de parvenir à un cessez-le-feu complet, en utilisant des armes comme le moyen de dissuasion. Comme on pouvait s’y attendre, l’ONU n’a pas encore réagi à ces déclarations et n’a pas accepté le fait de l’indépendance des FACA, mais a prolongé le mandat de la mission Minusca.
Les sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies ne sont parfois pas logiques.