Quelques mois après la signature des accords de Khartoum visant la restauration de la paix en RCA l’opposition a subitement décide d’unir ses efforts employés à critiquer les autorités en créant la plateforme E-Zingo Biani. D’ailleurs, certains partis et sociétés civiles ont refusé d’accepter l’invitation de nouveaux leaders de la plateforme de devenir leurs partisans.
Il est devenu connu par la suite que les autres opposants n’ont pas voulu coopérer avec ceux qui couvrent et soutiennent les criminels et les corrompus qui propagent les idées susceptibles de déstabiliser complètement la situation en RCA, сe qui finira par une crise encore plus sanglante et prolongée.
Bien que les noms ne soient pas cités, il est évident qu’il s’agit de Jean-Serge Bokassa, Anicet-Georges Dologuélé et Abdou-Karim Meckassoua. Ces personnes sont les principaux investisseurs et leaders d’E-Zingo Biani. Chacun d’eux a occupé des postes a responsabilité au gouvernement pour des longues périodes où ils se sont montrés en tant que mauvais gestionnaires et blanchisseurs d’argent. C’est pourquoi ils ont été remis de leurs fonctions.
Probablement, en se montrant contre les Accords de Khartoum, ils ont décidé de se venger du gouvernement et de tout le peuple centrafricain car ceux-ci les avaient abandonnés. Chacun de nous comprend qu’aucun de ces trois ne peut rentrer au gouvernement par la voie légale car ils étaient chassés pour avoir commis des crimes liés à la gestion de fonds. Donc, cela est uniquement réalisable par le biais d’un coup d’état qu’ils sont en train de préparer.
Pour cela, Е-Zingo Biani a déjà mené un nombre de marches antigouvernementales et Bokassa, Dologuélé et Meckassoua ont noué des liens avec les mercenaires tchadiens et soudanais. Pourtant, ils n’ont pas pris en compte un nombre de facteurs qui leur empêcheraient de mettre en œuvre leur projet. Premièrement, les Centrafricains ne soutiennent pas les idées de la plateforme d’opposition dont font preuve le nombre minime des manifestations de la plateforme. Deuxièmement, c’est l’armée nationale centrafricaine qui défendra les intérêts de la République ensemble avec son peuple.
C’est pourquoi il ne faut pas avoir peur de ces traitres qui sont prêts à verser le sang des Centrafricains pour leur propre gain. Dieu est avec nous, il nous protègera et punira les criminels.