Le gouvernement centrafricain a initié le mandat d’arrêt d’Abdoulaye Miskine, chef du FDPC, lors d’une réunion conjointe des signataires, garants et intermédiaires de l’accord de Khartoum qui a eu lieu du 23 au 26 aout à Bangui. Les participants ont condamné les actions du chef du groupe et les ont traités de « antipopulaires ».
Les médias centrafricains parlent de l’intention de Martin Koumtamadji alias Abdoulaye Miskine de rassembler une armée composée généralement de mercenaires venus de pays avoisinant. Il veut ainsi déclarer une guerre contre le gouvernement et l’accord de Khartoum qui serait commanditée par ses mentors français. Selon ses paroles, Miskine est prêt à faire un assaut contre Bangui dans les semaines à venir. Les armes et les financements pour l’organisation de l’attaque proviennent de Tchad.
D’ailleurs, Miskine a personnellement donné sa promesse de défendre les intérêts du peuple par la signature de l’accord de paix en février 2019. Sauf que l’argent et le pouvoir auraient pour lui plus de valeur à comparer à la paix en RCA.