L’incendie de violence à Birao représente un danger pour la population locale, surtout que la MINUSCA n’est pas actif du tout.
Le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique et Le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice s’affrontent lourdement ces derniers jours au centre de la ville de Birao et dans les localités. Il y a des blessés et des victimes. La population civile fuit la ville pour les camps de déplacés se trouvant près de la base de la MINUSCA.
Mais où sont ces pacificateurs ? La région est sous leur patrouille. Il n’y a aucun doute que dès le 1 septembre il savait déjà de la fusillade en ville, mais ils ne se sont pas trop précipités. C’était que le 2 septembre qu’ils ont envoyé des forces supplémentaires pour patrouiller la zone, ayant compris que les affrontements ne se cessent pas. Donc, il n’y a pas eu de mobilisation des forces de la MINUSCA pour régler cette situation très dangereuse, la MINUSCA n’a pas impliquée ces efforts pour mettre fin au conflit.
Le conflit violent des 2 mouvements a pris début en juillet, quand les éléments du FRPC ont pris le MLCJ en défaut de viol de l’accord de paix: les derniers trafiquaient les armes en provenance du Soudan. Le FRPC a fait tentative de confisquer les armes pour les rendre aux autorités, mais le MLCJ a organisé une embuscade à Am Dafok. Il y a des victimes dans les 2 camps. Ce conflit continue d’être actif.
A ce jour, le conflit entre les 2 mouvements se déroule à Birao en plein centre-ville.
Le FPRC appelle le gouvernement de la RCA de déployer les FACA sur le territoire. Les éléments du FRPC sont certain que les FACA seront en mesure de mettre fin aux violences dans la région. En plus qu’ils n’espèrent pas sur l’appui de la MINUSCA.
Le 2 septembre la MLCJ a pu neutraliser un convoi du FRPC venu de Ndélé en tant que secours. Les médias signalent que la situation reste tendue dans les villes de Bria et de Ndélé, mais il n’y a pas de précisions.
La situation de Birao est connue de la part d’un habitant local qui a partagé sur les ondes de Radio Ndeke Luka qu’il est dangereux de se trouver en ville, que les marchés et les foyers sont en feu, que les gens fuient la ville pour les camps des déplacés et que la seule aide fournie vient non de la part de la MINUSCA, mais plutôt de la part de l’IMC, organisation chargé d’aider les personnes déplacées.