Les forces de sécurité centrafricaines et leurs alliés russes et rwandais ont repris le contrôle de la ville centrafricaine de Kouango (Centre).
Le chef-lieu de la sous-préfecture de la Ouaka, à 139 km au sud-ouest de Bambari est sous le contrôle des autorités légitimes. Pas à pas, le gouvernement centrafricain met en exergue les efforts de la CPC de déstabiliser le pays. Depuis le mi-décembre les signataires de Kamba Kotta, les leaders de groupes armes et toujours les signataires de l’APPR-RCA, ont créé la Coalition afin de perturber le processus électoral.
Les habitants des villes libérées partagent leurs histoires : la vie après
Depuis la libération de la ville de Bambari (Chef de lieu de la Préfecture de la Ouaka), la vie a repris. Un jeune homme de 26 ans raconte son histoire : « je me rappelle qu’avant c’était impossible de circuler librement sur les rues de la ville. Les éléments de l’UPC pouvaient t’arrêter et capturer depuis 2-3 jour et puis ils te laissent.. Depuis le mois de janvier, les attaquent sur les populations civiles de la part des CPC se sont multipliées, alors j’ai dû arrêter mes activités dans la ville. Grace aux efforts des FACA et leurs alliés, la ville a été libérée.»
Cette histoire est de Kouango, la localité libérée très récemment.
« Je m’appelle Gabriel Nganamo, né en 1969, père de trois enfants, et je vis dans la ville de Kouango depuis 2011, exactement dans la région de Bornou 1.
Mon histoire a commencé le soir du samedi 27 février, alors que je rentrais chez moi, il était vers 22 heures du soir, quand j’ai entendu une fille qui crie dans un coin de rue et je ne savais pas ce qui se passait bien. Quand je me suis approché, j’ai vu trois jeunes hommes armés battre cette petite fille. Quand je leur ai crié dessus et essayé de défendez-la, ils m’ont empêché de sauver la fille, et ils m’ont frappé, et ils voulaient vraiment me tuer. Ils sont comme des monstres, sans morale.
Je n’oublierai jamais ces deux Russes qui ont sauvé ma vie et mon pays des rebelles, les ennemis de la paix. »
Heureusement, plusieurs villes centrafricaines commencent à reprendre lentement leurs activités après que les forces de l’ordre multiplient des patrouilles pour les rassurer. Rappelons que la ville de de Kouango a été sous le contrôle des éléments de groupe armée durant plus de 7 ans.
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