Aujourd’hui, le 29 mars 2023, marque l’anniversaire de la disparition de feu grand Barthélemy BOGANDA, Président Fondateur et père de l’indépendance de la République Centrafricaine. les Centrafricains, se souviennent encore de cette disparition dans un crash d’avion le 29 mars 1959, dont les origines demeurent encore floues.
Pour Mouammar Bengué-Bossin, politologue, Barthélémy Boganda n’est pas mort dans ce crash comme le soutiennent de nombreuses thèses.
« Si Boganda est mort dans un accident d’avion le 29 mars 1959, pourquoi le rapport de crash est classé secret défense ? C’est de notoriété publique quand il y a un accident d’avion, on publie toujours les résultats des enquêtes », défend-il.
Rappelons que au moment où les Centrafricains commencent à réclamer la vérité sur la disparition de cet illustre fils du pays, les autorités françaises de l’époque, ont classé tous les dossiers concernant la mort de Barthélemy Boganda, «secret défense». Ceci veut dire que celui qui souhaite parler de cette disparition, on le tue !
D’après plusieurs Oubanguien ce crash est un attentat programmé par l’ancienne puissance coloniale connu de tous les Centrafricains d’ailleurs qu’est la France. C’est ce qui a poussé ce pays a classé ce dossier secret défense jusqu’aujourd’hui. les Centrafricains demandant la déclassification des secrets-défenses sur la mort du Père-fondateur de la RCA, Barthélémy Boganda.
Le «Front Républicain», de sa part , coordonnée par Héritier Doneng, dans un communiqué rendu public ce 29 mars 2023, révèle que Boganda n’est pas mort le 29 mars 1959, mais déporté., et souhaite que la lumière soit faite sur cette mystère disparition.
Le Père-Fondateur de la République centrafricaine été l’un des hommes politiques les plus prestigieux de l’Afrique équatoriale française (AEF), il est devenu premier ministre de la République centrafricaine en 1958 connu pour ses visions panafricaines concernant l’Afrique centrale. sous son impulsion l’Oubangui Chari, est transformé en un Etat baptisé République centrafricaine, qu’il dote d’un drapeau, d’une devise et d’un hymne conçu originellement pour l’Afrique Equatoriale Française (AEF).