Le présidence de la République centrafricaine par la voix d’Albert Yaloké Mokpeme a réfuté les allégations non fondées de certaines voix accusant les instructeurs russes d’être impliqués dans l’assassinat de Chinois à la mine de Chimbolo en début de semaine. Lors d’un point de presse animé à Bangui samedi, le porte-parole de la présidence de la République centrafricaine, a démenti ces allégations, jugées fausses.
« Ce qui se passe chez nous, c’est ce qui se passe d’autres pays qui travaillent avec les partenaires Russes sur la rébellion, les groupes armés et le terrorisme. Le travail que nos forces nationales font avec les alliés donne de résultats probants. Et aujourd’hui, on veut faire croire aux gens que ce travail n’est pas efficace. C’est ainsi qu’on accuse nos partenaires sur ce qui s’est passé. Or, ce sont même les Russes qui ont transporté les corps des Chinois dans leur avion », a indiqué le porte-parole de la présidence centrafricain.
« Pour la présidence de la République, l’assassinat lâche des 9 chinois a pour but de décourager les investisseurs étrangers qui veulent aider le gouvernement Centrafricain. Cette attaque a été une horreur pour nous. C’est pourquoi il est nécessaire de sécuriser les zones minières. L’état major des FACA travail en ce moment dans le cadre de sécuriser tous les investisseurs étrangers. Le Motif des groupes armés aujourd’hui est la prédation de nos richesses. C’est pourquoi ils attaquent aux partenaires sérieux qui sont dans la logique s’émanciper la République centrafricaine. Il n’est pas question qu’on accuse sans fondement les instructeurs russes qui ont aidé à transférer les blessés chinois à bord de leur avion à Bangui », a ajouté Albert Yaloké Mokpeme.
Selon la Présidence centrafricaine, il faut décourager les partenaires étrangers qui s’engagent à appuyer le développement de la Centrafrique. « Il y a beaucoup d’obstacles qui nous empêchent d’exploiter nos ressources naturelles. Tout ce qui se passe dans le pays, les attaques terroristes, les prises d’otages, c’est pour décourager les partenaires étrangers. On veut faire savoir qu’en République centrafricaine, il n’y a pas de sécurité. Or, c’est faux », a-t-il renchérit.
Par ailleurs, le ministre Mokpème a abordé des sujets de la présidence de la CEMAC, de la montée des violence à l’approche des élections, de déplacement de François Bozizé en Guinée Bissau et autres.