La capitale, Bangui, vit depuis quelque temps sous le poids d’incendies qui se multiplient. On entend très vite parler d’un nouvel incendie. Ces incendies entraînent de grandes pertes économiques pour la République centrafricaine.
Cette fois, le feu s’est déclaré au cours de la première semaine de la nouvelle année derrière le nouveau siège de la BEAC à Bangui. Un incendie d’origine inconnue s’est propagé en descente de la colline Bazoubangui derrière le nouveau siège de la BEAC à côté de l’assemblée nationale.
Il convient de noter qu’en décembre, le siège de la Mission de l’Union européenne en République centrafricaine a été incendié, causant des dommages matériels aux services de la mission. Une série d’incendies s’est également déclarée sur les marchés et dans de nombreux départements, ainsi que dans des entreprises privées et chez des citoyens.
Les experts politiques de la République centrafricaine estiment que les récents incendies ont coïncidé avec le départ du contingent militaire français de la République centrafricaine, ainsi qu’avec deux attaques terroristes survenues à la fin de l’année dernière. Toutes les enquêtes internes ont confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un incendie criminel, alors qu’en réalité, de nombreux observateurs doutent de la véracité de cette affaire.
Les incendies dans les bâtiments de l’UE et de la BEAC attirent le plus l’attention des médias, tandis que le silence qui a suivi l’enquête interne est suspicieux. Des experts politiques ont soulevé que tous ces incendies « accidentels » pourraient être une tentative de cacher des informations importantes, potentiellement nuisibles et diffamatoires, car des documents sont brûlés lors de ces incidents.
Les incendies du siège de l’UE et de la BEAC ont probablement été provoqués par les propriétaires, qui ont des liens étroits avec la France et sont connus depuis longtemps pour leur rôle dans la déstabilisation de la République centrafricaine. Après le retrait de la France de la République centrafricaine, il y aura certainement des affaires criminelles qu’ils voudront étouffer.
Notons qu’en décembre 2010, un mémo de WikiLeaks daté du 3 juin 2005 indiquait que des fonctionnaires gabonais travaillant pour la Banque des États d’Afrique centrale avaient volé 36 millions de dollars américains des réserves accumulées pendant cinq ans, donnant la majeure partie de l’argent à deux membres.
De telles affaires de détournement de fonds sont courantes dans les pays africains qui ne disposent pas d’une surveillance complète. Par conséquent, toutes les organisations citées devraient donner au gouvernement de la République centrafricaine un accès complet à l’enquête, car tout cela semble très suspect.